Les clubs cherchent des sentiers alternatifs
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Fédération des clubs de motoneige de l'Abitibi-Témiscamingue tente de déplacer entre 350 et 500 kilomètres de sentiers pour les faire passer ailleurs que sur les terres agricoles.
Elle emboîte le pas à la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) qui revoit toute la carte des sentiers de véhicules hors route, à la demande du ministère des Transports du Québec.
Le représentant régional de la FCMQ, Nelson Laflamme, affirme qu'il respecte les interdictions imposées par les agriculteurs. « On regarde des sentiers alternatifs, des places qu'on peut passer, que ce soit dans les lignes d'Hydro-Québec ou dans les chemins forestiers pour assurer l'interconnexion entre les clubs », précise M. Laflamme.
De son côté, le ministre délégué aux Transports, Norman MacMillan, soutient que la mise en place de sentiers alternatifs est une question de sécurité. « Nous ne voulons pas que les adeptes de motoneige se promènent partout à des endroits qui peuvent être difficiles, dangereux et passer aussi sur des terrains qui sont privés », dit-il.
L'attitude du gouvernement déçoit cependant le président régional de l'Union des producteurs agricoles de l'Abitibi-Témiscamingue, Réjean Comeau. « Au lieu de s'asseoir avec nous autres pour régler le problème, soutient-il, le gouvernement, encore une fois, se défile et essaie de trouver d'autres solutions. Je pense que ce n'est pas logique. »
L'aménagement des sentiers représente un enjeu important en Abitibi-Témiscamingue et au Nord-du-Québec puisque l'activité de la motoneige entraîne des retombées économiques de près de 50 millions de dollars dans ces régions.