Accès refusé
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des agriculteurs du Témiscamingue ne permettront plus aux motoneigistes et amateurs de véhicules tout-terrain de circuler sur leurs terres agricoles.
Les agriculteurs du Témiscamingue adoptent un nouveau moyen de pression pour inciter le gouvernement du Québec à revoir les modifications apportées au programme d'assurance stabilisation des revenus de la Financière agricole du Québec (FADQ).
Ils ne permettront plus aux motoneigistes et aux amateurs de véhicules tout-terrain de circuler sur leurs terres dans un but récréatif ou touristique.
Le porte-parole de la Coalition pour l'avenir de l'agriculture au Témiscamingue, Pierre Lavallée, explique la décision des agriculteurs : « Les clubs de motoneige ont six mois pour faire de la pression sur le gouvernement pour qu'il nous écoute, qu'il ralentisse les réformes qu'il est en train de faire et qui sont en train de tuer l'agriculture au Témiscamingue », dit M. Lavallée.
Moyen de pression dénoncé
La directrice générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, Randa Napki, croit que les producteurs s'attaquent directement à l'économie des milieux ruraux. « Je comprends leur désarroi, mais je trouve ça incroyable, dans les communautés, quand des services sont maintenus souvent avec l'aide de ces activités touristiques là, puis qu'on mette ça en péril », s'indigne Mme Napki.
L'Association touristique régionale refuse de se laisser manipuler par les démarches des producteurs. L'organisme n'a pas l'intention d'intervenir auprès du gouvernement Charest pour qu'il règle le dossier des agriculteurs.
Les agriculteurs de l'Abitibi-Témiscamingue ont tenu plusieurs manifestations au cours des dernières semaines pour dénoncer les modifications des règles de calcul de la Financière agricole.