Pas de front commun
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les associations touristiques régionales du Québec ne feront pas de démarches concertées pour contrer la décision des agriculteurs de certaines régions qui empêchent le passage des véhicules récréatifs sur leurs terres.
Il n'y aura pas de démarche concertée des associations touristiques régionales (ATR) pour contrer la décision des agriculteurs d'interdire le passage des véhicules récréatifs sur leurs terres.
Les directeurs des ATR se sont rencontrés pendant deux jours pour préparer, entre autres, la prochaine saison de motoneige.
Ils ont convenu de laisser les ATR du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de l'Abitibi-Témiscamingue négocier avec les agriculteurs de leurs régions et les ministères concernés.
Le directeur de l'ATR du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Carol Martel, est inquiet pour la saison hivernale et l'industrie de la motoneige. « Si les gens ont décidé d'orienter leur voyage vers une autre destination, les ramener chez nous par la suite, ça va être difficile parce que les gens vont avoir connu autre chose », dit-il.
Les Fédérations de l'Union des producteurs agricoles dans ces deux régions ont imposé un blocus des sentiers de motoneige pour faire pression sur le gouvernement. Ils protestent contre des modifications au programme d'assurance stabilisation des revenus de la Financière agricole qui retire du calcul des indemnisations le quart des fermes les moins productives.
Des rencontres doivent avoir lieu avec les agriculteurs et des représentants des conférences régionales des élus.