Les clubs de motoneigistes veulent sauver la saison
Prenez note que cet article publié en 2010 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le représentant régional de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Jacques Goulet, assure que des sentiers de motoneige seront ouverts cet hiver même s'ils ne peuvent passer sur les terres agricoles.
Les sentiers de motoneige seront ouverts au Saguenay-Lac-Saint-Jean cet hiver selon le représentant régional de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Jacques Goulet.
Les responsables des 16 clubs de motoneigistes vont respecter la décision des agriculteurs d'interdire l'accès à leurs terres agricoles. Ils recherchent actuellement des solutions pour circuler ailleurs.
Selon Jacques Goulet, le Saguenay-Lac-Saint-Jean compte environ 3000 kilomètres de sentiers de motoneige. Il évalue que le moyen de pression de la Fédération régionale de l'Union des producteurs agricoles (UPA) touchera près de 20 % du territoire.
Il va y avoir une saison de motoneige, sauf qu'on ne peut pas quantifier le nombre de kilomètres qui vont être ouverts.
Même si la majorité des clubs est en mesure d'ouvrir une partie des sentiers, sur les Monts-Valin par exemple, la difficulté sera de relier les différents secteurs entre eux.
Par contre, le club Saguenay songe à annuler la saison parce que 80 % de ses sentiers sont situés en territoire agricole.
Une réunion préparatoire aura lieu mercredi soir entre les responsables des clubs de motoneigistes afin de déterminer quels sentiers pourront être ouverts.
Moins d'achalandage
L'annonce du moyen de pression des agriculteurs affecte aussi l'achat de droit d'accès. Les clubs de motoneigistes remarquent que les membres retardent leur achat afin de voir si la saison sera compromise. La pré-vente des droits d'accès se termine le 9 décembre.
Par ailleurs, des hôteliers sont mécontents contre la décision de la Fédération régionale de l'UPA parce qu'elle risque d'éloigner les motoneigistes.
Le propriétaire de l'auberge la Diligence de Dolbeau-Mistassini, Benoît Rousseau, rappelle que le sentier de motoneige passe à côté de son établissement. « Chaque soir, on avait des motoneigistes qu'on recevait. On va perdre beaucoup de business aux mois de janvier et février. Bowater est fermée, on n'a pas eu d'après bleuet parce qu'il n'y a pas eu d'argent dans les bleuets puis là, les motoneiges en plus. On est d'une calamité à l'autre », souligne M. Rousseau.