Québec veut imposer des restrictions

Le gouvernement provincial souhaite fermer les sentiers de motoneige établis dans les parcs provinciaux parce qu'ils sont incompatibles avec le mandat de préservation de la nature.

Les motoneigistes qui pratiquent leur sport dans les parcs provinciaux devront peut-être modifier leurs habitudes. Le gouvernement du Québec souhaite fermer les sentiers de motoneige établis dans ce type de parcs puisqu'ils sont incompatibles avec le mandat de préservation de la nature. Le processus est entamé et des ententes ont déjà été signées.

En vertu de la Loi sur les parcs provinciaux, qui a été adoptée par le gouvernement du Québec en 1977, les sports motorisés comme la motoneige sont interdits dans les secteurs de conservation. Ce règlement n'avait toutefois jamais été appliqué auparavant.

Or, depuis 2006, les motoneiges ne sont plus admises dans le parc des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, à Charlevoix, et dans le parc d'Aiguebelle en Abitibi-Témiscamingue.

Des négociations sont en cours avec les parcs du Mont-Orford, du Mont-Tremblant, de Plaisance et des Monts-Valin pour imposer le même règlement.

Au parc du Mont-Orford, le tronçon de 1,5 km qui traverse le parc entre les lacs Bowker et Stuckley sera éventuellement interdit aux motoneigistes. Le gouvernement veut toutefois mettre en place des sentiers de contournement pour permettre aux motoneigistes de poursuivre leurs activités.

En 2005, les motoneigistes ont dépensé 723 millions de dollars au Québec.