Les clubs de motoneige de la région de l’Abitibi-Témiscamingue ont reçu un total de 721 174 $ pour rafraîchir leur flotte de resurfaceurs. Le ministre d’État de Développement économique Canada, Denis Lebel, en a fait l’annonce aujourd’hui à Val-d’Or.
Les clubs de Val-d’Or, Rouyn-Noranda, Malartic, du Témiscamingue, Senneterre et d’Abitibi-Ouest ont bénéficié de contributions non remboursables, correspondant grosso modo à la moitié de l’investissement nécessaire pour remplacer un ou deux resurfaceurs, tout dépendant des cas. Ce sont au total sept resurfaceurs qui ont été remplacés dans la région grâce à cette contribution de Développement économique Canada. «La diversification de l’économie dans les régions passe par le tourisme. L’Abitibi-Témiscamingue bénéficie d’une richesse avec la possibilité d’accueillir des motoneigistes. Avec les montants qui ont été octroyés aux clubs de motoneige, nous permettons à l’industrie touristique hivernale de se développer, en garantissant aux touristes un accès à des sentiers de qualité, souligne le ministre Lebel. Nous facilitons aussi le travail des bénévoles, qui peuvent bénéficier de machinerie neuve. De plus, les clubs n’ont pas besoin d’épuiser leurs bénévoles à effectuer de la recherche de financement pour remplacer ces équipements. Les contributions non remboursables libèrent des sommes qui autrement, auraient été un jour ou l’autre été investies sur le remplacement des resurfaceurs».
L’administrateur régional de la Fédération des clubs de motoneige du Québec, Nelson Laflamme, qualifie cet investissement de majeur. «Il va nous permettre d’améliorer la qualité des sentiers et de les rendre plus sécuritaires. Cela nous permettra de pouvoir débuter la saison plus tôt, puisque nous pourrons plus facilement être prêts dès que la température le permettra», indique-t-il.
Des gens de partout viennent faire de la motoneige en Abitibi-Témiscamingue, que ce soit de l’Europe, du reste du Canada, d’ailleurs au Québec ou des États-Unis.
«L’industrie de la motoneige représente 50 M $ en retombées économiques. Plus nos saisons pourront être longues, plus l’impact de cette industrie sera grand au niveau touristique. Ne manque plus que Dame Nature participe à son tour», insiste M. Laflamme.