A quand les sentiers permanents

Encore une fois, les motoneigistes et surtout les bénévoles des clubs qui fabriquent de toutes pièces le réseau de sentiers, doivent subir les sautes d’humeur de différents groupes. Les gens se servent des motoneigistes pour réclamer et passer leur message, souvent, sans savoir de quoi il en retourne vraiment dans cette activité au Québec. Pour bien des gens qui vivent dans les grandes villes, la motoneige représente uniquement un engin qui produit des bruits infernaux et qui est responsable de bien des éléments de pollution. Cette vieille vision, il va falloir que les gens la change. Aujourd’hui, les manufacturiers produisent des motoneiges de plus en plus silencieuses, moins polluantes que jamais et qui consomment beaucoup moins d’essence qu’avant. Dans certaines régions, la motoneige c’est un mode de vie en hiver et surtout un outil économique qui permet de conserver des jobs et d’assurer la survie économique pour plusieurs entreprises. Il y aura toujours une bande d’imbéciles qui ne respecteront rien, quelque soit l’activité qu’ils pratiquent. Toute cela pour dire que si le gouvernement ne veut pas que l’expérience des otages comme cet hiver se répète, il faut qu’il travaille à aider la Fédération des clubs de motoneigistes à créer un réseau de sentiers permanents, qui ne seront pas toujours à la merci des décisions de l’un ou de l’autre. Si personne ne se réveille, c’est la mort de l’activité à moyen termes parce que les bénévoles vont se tanner et tout laisser tomber.

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