Le club motoneigiste de Rouyn-Noranda se dégage de toutes responsabilités du passage sur les lacs des adeptes des sports motorisés hivernaux. Son président rappelle également que les lacs et rivières ne sont pas balisés.
«Quand les motoneigistes vont sur les lacs, nous ne sommes plus concernés», affirme le président du club motoneigiste Rouyn-Noranda, Roger Lévesque dans un entretien téléphonique. De fait, il n’y a qu’une seule place où un cours d’eau est balisé et s’agit de la rivière Kinojévis au Mont-Brun. «Et nos surfaçeuse ne vont même pas dessus» tient à rajouter M. Lévesque.
Dans tout l’Abitibi-Témiscamingue, aucun autre lac ou rivière ne sont balisés. «Une glace de 15 centimètres peut soutenir une motoneige, mais ça prend entre 18 et 36 pouces pour que la machine puisse faire son travail en sécurité.
Selon lui, ça demeure dangereux partout, car les lacs ne sont pas toujours gelés dans toute leur superficie.
«De toutes façons, nos sentiers balisés demeurent l’option la plus sécuritaire pour les motoneigistes», indique le président du Club motoneigiste.
Des intrépides
On se rappellera qu’au début du mois de décembre, La Frontière avait publié un vidéo qui avait semé l’émoi chez les responsables du Club quad et du Club motoneigiste de Rouyn-Noranda.
Plus récemment, quatre motoneigistes se sont retrouvés à l’eau samedi dernier, quand la glace du lac Saint-Pierre, en Mauricie, a cédé sous le poids de leur motoneige. Ils en ont été quittes pour une bonne frousse et de l’hypothermie.