Lors du salon de la motoneige à Québec, j’ai eu la chance de discuter avec une passionnée de la motoneige, soit Gina Lévesque. Elle est agente de surveillance dans les sentiers de motoneige pour le club de la Jacques Cartier. Ce club est situé dans la belle région de Québec. Pourquoi être bénévole ? Par ce qu’elle a son club de motoneige à coeur.
Ce qui m’a attiré chez elle lors de notre conversation et ce pourquoi j’ai pris le temps de composer cette chronique, c’est que des bénévoles de ce genre on peut en retrouver un peu partout au Québec. Je veux dédier cette chronique à tous ceux qui ont à coeur leur club de motoneige comme Gina qui a su me convaincre que si la motoneige au Québec est toujours en vie, c’est grâce aux nombreux bénévoles qui ne lâchent pas prise et qui font en sorte que les clubs subsistent encore aujourd’hui.
Le titre n’a rien de spectaculaire vous allez me dire, mais pour avoir déjà été moi-même responsable des agents de surveillance pour la fédération des clubs de motoneigistes du Québec, j’ai trouvé que ce club avait une particularité peu ordinaire d’avoir 18 agents qui patrouillent quotidiennement dans les sentiers pendant toute une saison.
On sait que souvent, les agents de surveillances des clubs au Québec sont présents au début de la saison et que par la suite on les rencontre de moins en moins au cours de la saison, dû a un manque d’intérêt.
Le président du club, Mr Gilles Gravel, un chic type en passant, m’a donné la fameuse potion qui pourrait aider les autres clubs de la province à faire de la sorte pour obtenir de meilleurs résultats quant à la motivation de vos agents de surveillance.
Au départ, le club a investi au niveau monétaire pour l’acquisition d’un bon système de communication et on sait que dans la vie, pour que sa fonctionne, la communication est importante.
Le responsable des agents doit être un rassembleur. Il organise des réunions régulièrement et les gens sont en mesures de donner leur opinion dans le but d’améliorer le travail d’équipe. De plus, à chaque sortie des agents, il doivent se rapporter à un bénévole qui tient une base radio chez lui et qui fait l’intermédiaire entre les agents et les services d’urgence. Les agents ne sont jamais seul lors de leurs sorties.
La cerise sur le Sundae, c’est que l’ensemble des agents ne sont pas rémunérés, le droit d’accès n’est pas payée, aucun frais de gaz, seulement l’amour de la motoneige.
En terminant, pour ceux et celle qui veulent améliorer leurs services d’agents de surveillance dans les sentiers cet hiver, il serait bon de contacter le Président du club de la Jacques Cartier pour avoir quelques conseils sur comment garder les agents dans les sentiers cet hiver.
Bravo au club de la Jacques Cartier! Vous êtes une inspiration pour les autres clubs de motoneige au Québec.
La sécurité est la survie des clubs de motoneige.
Pour tout commentaire vous pouvez m’écrire [email protected]
Au plaisir.