Malgré une saison touristique 2009 semblable à la précédente en Mauricie au niveau de l’achalandage, avec même une croissance pour les grands événements, l’hébergement a subi un recul moyen de 10 % selon l’organisme touristique régional.
«Le problème, c’est qu’on assiste à un transfert de clientèle, de touristes à excursionnistes», avance comme explication le directeur général de Tourisme Mauricie, André Nollet, qui se réfère à la taxe d’hébergement perçue pour avancer ce chiffre.
Selon lui, l’incertitude économique de la dernière année aura amené les gens à raccourcir leurs vacances ou, encore, à dépenser un peu moins. Et c’est sans compter, ajoute-t-il, la mauvaise température de juillet.
«La diminution dans les hôtels a surtout touché les deux grands centres urbains car une région comme Maskinongé n’a pas connu de baisse, voyant même sa clientèle hors Québec augmenter», poursuit M. Nollet.
En ce sens, il parle d’un taux d’occupation «qui va très bien» dans des endroits tels que, par exemple, l’Hôtel Sacacomie, la Pourvoirie du lac Blanc ou, encore, l’Auberge du Lac-à-L’eau-Claire.
Même qu’à ce dernier complexe, on parle actuellement d’une saison hivernale meilleure que l’année passée, avec une clientèle européenne en hausse.
«Et on a suffisamment de neige pour toutes nos activités comme les traîneaux à chiens, la glissade et la motoneige», affirme la directrice des ventes, Marie-Ève Pronovost, qui ne refusera pas d’autres précipitations pour autant.
D’ailleurs, non seulement a-t-il souligné un «effet wow» de l’hiver moins important auprès des touristes, mais André Nollet a aussi parlé de l’impact de la perte de la cabane à sucre Chez Gerry sur les circuits de motoneige.