Jérôme Gerber, suisse d’origine et résidant à Saint-Barthélemy, a développé un amour pour le pays en y effectuant des compétitions de snocross et en le visitant à travers ses sentiers et ses paysages sur sa motoneige.
«J’ai développé la passion pour ce sport par hasard en échangeant un véhicule automobile dont je n’avais plus besoin pour une motoneige», explique le suisse d’origine.
«Quand les premières neiges sont arrivées, j’ai essayé la motoneige alors que j’effectuais déjà du motocross et de la moto», soutient l’amateur de sports mécaniques. «Un bon jour, sur un coup de tête, j’ai tout vendu; j’ai obtenu un visa de touriste et je suis venu voir pendant six mois ce qui se passait au Canada» .
Après une tournée rapide de Montréal, l’adresse d’une famille suisse établie à Saint-Cuthbert conduit le pilote à connaître la région de Louiseville et les alentours.
La motoneige : Un pont vers le Canada
Effectuant un retour en Suisse après ces six mois, l’homme se passionne définitivement pour la motoneige. Il se dote d’une motoneige de course et se démarque lors de compétitions de snocross amateur dans son pays natal.
Il grimpe les échelons se rendant en Italie et en Europe où il se mesure aux pilotes scandinaves endurcis, finissant bon deuxième.
Il revient à quelques reprises au Canada entretemps. Lors de sa visite de 2003, il visite l’usine Bombardier située à Valcourt; il se fait offrir l’opportunité de courir au Canada. «Je gagnais ma vie à faire ça», explique le motoneigiste professionnel. Compétitionnant l’hiver, le pilote ne néglige pas la saison chaude pour recueillir les nombreux commanditaires et se faire connaître. Le pilote a mis fin à sa carrière professionnelle après avoir subi une blessure importante.
Le Québec : Un terrain de jeu
L’ancien pilote s’est définitivement établi au Québec il y a plus d’un an. «Lorsqu’on pense qu’on peut entrer la Suisse 36 fois dans le Québec, il s’agit d’un terrain de jeu idyllique. Il y a un énorme potentiel pour la province, surtout en Mauricie», soutient l’organisateur faisant allusion à la proximité du fleuve et aux nombreux sentiers et paysages qu’offre la région.
Ce dernier organise maintenant des séjours d’aventure pour des groupes de touristes internationaux où les gens se déplacent d’un site à l’autre à l’aide de véhicules de divertissement (motoneiges et VTT). «La Mauricie est très bien située puisqu’elle permet aux touristes débarquant à Montréal de venir en Mauricie et de vraiment faire le tour sans avoir à parcourir de trop grandes distances», conclut-il.
