La pratique de la motoneige demeure le moteur de l’industrie touristique hivernale au Saguenay-Lac-Saint-Jean avec des retombées estimées à plus de 50 millions de dollars.
Les motoneigistes sont de grands consommateurs qui dépensent à plusieurs niveaux, explique Maxime St-Laurent, directeur du marketing à l’Association touristique régionale du Saguenay-Lac-Saint-Jean. « Ils vont consommer autant dans les restaurants et dans les bars. Ils vont aller chez les concessionnaires acheter du matériel ou faire réparer leur motoneige. Ils vont bien sûr consommer de l’hébergement ou des souvenirs. »
Même si les motoneigistes français sont souvent en vedette dans les médias, ils sont marginaux par rapport aux motoneigistes américains. Ce sont surtout les Québécois qui constituent la principale clientèle, suivis des Canadiens de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick. « Comme eux leur réseau de sentiers n’est pas aussi bien développé qu’au Québec, très souvent ils vont transférer au Québec pour pouvoir profiter de la qualité des sentiers. »
Selon Maxime St-Laurent, les motoneigistes sont devenus une manne pour l’industrie hôtelière, surtout quand le tourisme traditionnel est en baisse. « L’hébergement ou l’hôtelier peut regagner ou faire en sorte que sa saison se termine très bien par une très bonne saison hivernale au niveau de la motoneige. »