La Table de concertation des véhicules hors route du Saguenay—Lac-Saint-Jean attend des réponses de Québec
Son mandat étant arrivé à échéance, la Table de concertation des véhicules hors route du Saguenay—Lac-Saint-Jean atteint un signal clair du gouvernement du Québec pour la suite des choses.
La table relevait de la Conférence régionale des élus du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Un premier mandat avait été donné en 2006 et renouvelé en 2009. Maintenant arrivé à terme, le président de la table et maire de Roberval, Michel Larouche, estime qu’une réflexion s’impose avant de poursuivre les démarches.
« Avant d’accepter un renouvellement de mandat, nous aimerions avoir des réponses du gouvernement concernant notre rapport qui a été déposé », mentionne M. Larouche.
Au cours des dernières années, l’accent a été mis sur la nécessité d’instaurer des sentiers permanents pour la pratique de la motoneige et du VTT. Plusieurs intervenants ont été conviés autour de la table afin de partager leur opinion afin d’en arriver à une position la plus consensuelle possible.
On estime qu’un montant de 5 millions de dollars serait nécessaire pour réaménager certains sentiers et les rendre plus sécuritaires. Concernant la question des droits de passage, la table propose l’instauration d’un crédit d’impôt en guise de compensation.
« Le ministre des Transports Sylvain Gaudreault semble sensible à la question de la permanence des sentiers. Maintenant, quelle sera sa position finale? Cela reste à voir », indique Michel Larouche.
Advenant un renouvellement de mandat, il y aurait encore beaucoup de travail à mener à terme pour la mise en place de sentiers permanents.
Concernant la situation financière des clubs de motoneige, le regroupement de certains clubs semble être la solution préconisée. Plusieurs démarches en ce sens ont été entreprises.
« C’est certain que la question du financement des clubs devra aussi être prise en considération. L’industrie de la motoneige apporte des retombées économiques importantes pour la région. Il faut absolument trouver un moyen d’entretenir les sentiers adéquatement », affirme Michel Larouche.—