Autre coup dur pour un présumé réseau de voleurs de véhicules de loisirs alors qu'une douzaine de policiers de la Sûreté du Québec ont frappé, ce matin, dans un commerce de Saint-David-de-Falardeau, Stef loisirs mécanique.
«Il y a des motoneiges complètes qui se sont retrouvées ici, on a la preuve de ça. Et il y a des morceaux qui pourraient provenir d'autres motoneiges», a indiqué le porte-parole de la SQ, Jean Tremblay.
Cela fait plusieurs mois que la police traque un présumé réseau de voleurs de motoneiges et de VTT à Saguenay et sur les Monts-Valin.
En avril dernier, la police avait mené des perquisitions et saisi pour 200 000$ de matériels volés. Les véhicules auraient été démontés en 24 heures et les numéros de série effacés pour en revendre les pièces. Sept personnes avaient été arrêtées durant l'été.
Cette nouvelle opération à Falardeau est la suite de la même investigation. La police est intéressée par le contenu d'abris d'autos et de remorques entreposés sur les terrains du commerce. Il n'y a eu aucune nouvelle arrestation.
«On est en recherche de pièces volées, de numéros de série qui pourraient correspondre sur des motoneiges. Des pièces, des VTT, des véhicules qui auraient pu être volés dans les deux dernières années», a expliqué Jean Tremblay.
Depuis deux ans, la SQ évalue que la valeur du réseau a atteint plus d'un million de dollars avec une centaine de véhicules volés. «Un pourcentage de 30% de motoneiges, de pièces, qui pourraient être volées seraient ici», évalue le policier.
Le voisin de Stef loisirs mécanique, Laurier Larouche, est le propriétaire du terrain et de la bâtisse perquisitionnés, mais il loue les lieux au commerçant qui l'opère. Il n'imaginait pas ce qui se serait passé sur sa propriété.
«Je suis au courant de rien. Je ne sais rien. C'est sûr que ça fait drôle de voir ça, mais je ne suis au courant de rien, moi.»
Les policiers pourraient passer deux jours à Falardeau. Toute la comptabilité du commerce, tous les papiers comme la facturation seront scrutés. Cela pourrait permettre de pousser l'enquête plus loin et, peut-être, de remonter à des clients qui auraient profité de pièces volées, vendues au rabais.