Le conseil municipal de Rouyn-Noranda doit absolument tout faire en son pouvoir pour accélérer le dossier de la voie de contournement.
C’est le message qu’a livré au maire Mario Provencher le président de la Chambre de commerce et d’industrie, Jean-Claude Loranger, le 4 février. M. Provencher venait alors de terminer un exposé portant sur les grandes lignes du budget municipal 2010.
10 M $ de contrats sur la glace
«Nous estimons à environ 10 M $ les contrats qui auraient pu être octroyés cette année à nos entreprises locales et régionales si le projet avait respecté l’échéancier original. Mais à cause des audiences du BAPE, nous devons maintenant composer avec un report minimal de quatre, voire même douze mois», a-t-il dénoncé.
Selon M. Loranger, ces reports signifient autant de retombées mises sur la glace. «Ce sont aussi des emplois qui attendent et des étudiants qui n’auront peut-être pas d’emploi cet été, a-t-il ajouté. Il y a pourtant moyen, j’en suis sûr, de faire du développement économique sans nuire à l’environnement et vice-versa.»
Des motoneiges sur la Gamble?
Un citoyen du quartier de la Montée-du-Sourire, Sylvain Bergeron, a lui aussi enjoint le conseil à accélérer le dossier. Il s’est aussi demandé ce qui allait advenir du tronçon Larivière-Gamble une fois la voie de contournement complétée.
«Nous allons d’abord réparer la rue parce que le transport lourd l’a endommagée. Après, nous allons entreprendre des démarches pour continuer d’y attirer des commerces. Nous voulons inciter les gens à quand même transiter par le centre-ville. Nous pourrions même, l’hiver, aménager une voie pour les motoneiges», a indiqué M. Provencher.
Le Senator doit débloquer
Jean-Claude Loranger a aussi profité de l’occasion pour lancer un message à la Société immobilière du Québec (SIQ) face au prolongement du chemin Senator. «Tout le monde est prêt à développer le secteur. Les seuls retards proviennent de la SIQ. Nous l’invitons, elle et le député Daniel Bernard, à être bons joueurs et à faire débloquer le dossier. On ne peut laisser passer l’occasion», a-t-il fait valoir
