Les hôteliers du Saguenay ressentent l’arrivée tardive de la saison de plein fouet tout comme ceux des autres régions du Québec.
À l’Hôtel Château Roberval, où 50% de la clientèle hivernale est composée de motoneigistes, le directeur général, M. René Simard, déplore le fait que la couche de neige au Lac-Saint-Jean soit trop mince pour pratiquer la motoneige.
«Nous n’avons eu aucune réservation pour le mois de décembre alors que normalement, il y en a au moins cinquante», décrit Éric Sivel, le directeur de l’Auberge des Battures à La Baie. C’est la même chose pour l’Auberge de la Grande-Baie ; impossible de vendre un forfait tant que la baie n’est pas glacée puisque qu’elle est carrément traversée par la piste de motoneige. «Nous repoussons les réservations ou encore, nous les référons aux monts Valin», déplore Hélène Lavoie, réceptionniste.
Chez tous les hôteliers, une constatation est unanime, les gens attendent d’être sur place ou à la dernière minute avant de réserver un forfait motoneige. «Les touristes américains appellent pour savoir si nous avons de la neige et s’assurer que les sentiers sont praticables», nous informe Jill Migneault, la directrice des ventes au Centre de Congrès et Hôtel La Saguenéenne.
Au Saguenay, seul l’Hôtel Le Montagnais a les moyens d’accueillir un nombre considérable de motoneigistes de la région et d’ailleurs. Bien entendu, ils sont tous venus pour sillonner les sentiers des Monts Valin, même si ce nombre est moindre que les années passées. Selon Cliff Deschêne, le responsable de la publicité, le stationnement déborde de remorques de motoneiges. Les touristes se rendent sur les monts Valin avec leur voiture.»
Du côté de l’Hôtel du Jardin de Saint-Félicien, on ne voit pas vraiment de différence avec les dernières saisons. «Normalement, nous n’avons pas de réservation avant le 20 janvier pour les forfaits motoneige. Tout se déroule bien, nous ne remarquons aucune perte de clientèle», conclut Carole Houde.