C’est la région de Mont-Tremblant qui a été choisie par la Fédération des clubs de motoneige du Québec (FCMQ) pour accueillir les activités de la Journée portes ouvertes sur les sentiers. Cet événement, qui a toujours lieu une fin de semaine en janvier, touche l’ensemble du Québec.
Pour l’édition 2017, ce sont les 21 et 22 janvier qui ont été retenus. Durant ces deux jours, quiconque le désire pourra découvrir tout à fait gratuitement (droit d’accès temporaire requis) les sentiers de motoneige, d’un bout à l’autre de la province.
Ce sont donc 32 000 kilomètres de sentiers balisés, entretenus et sécurisés qui seront ouverts à tous les motoneigistes, sans qu’ils aient besoin de payer un droit d’accès.
Chaque année, lors de cette fin de semaine particulière, la FCMQ organise une activité spéciale, appelée tournée de familiarisation, dans une région-hôte. Cette année, c’est Mont-Tremblant qui accueillera l’exécutif de la Fédération, ainsi que de nombreux médias.
Le président du club de motoneige Diable & Rouge, Roland Leroy, est présentement en train d’organiser l’événement. « C’est encore embryonnaire, précise-t-il, le circuit est en train de se définir. Mais on sait que le samedi, après un déjeuner tout le monde ensemble, nous partirons de Saint-Jovite pour nous rendre jusqu’à Weir pour le dîner, avant de revenir à Mont-Tremblant. Nous devrions passer par Brébeuf et Amherst. »
Toujours dans l’attente
Doit-on s’attendre à ce qu’un sentier de contournement de la route 117 ait vu le jour d’ici là, question de rendre l’expérience encore plus intéressante?
« On attend toujours après le ministère des Transports, soupire M. Leroy. On nous dit que c’est entre les mains du ministre Lessard. Rendu là, il n’y a plus grand-chose qu’on peut faire. »
Chose certaine, dès que 30 cm de neige (12 pouces) recouvriront le sol et y resteront, la machinerie du club Diable & Rouge sortira dans les sentiers pour préparer le terrain aux motoneiges.
Si l’hiver est aussi neigeux que certains météorologues le prétendent, ce pourrait être bientôt. Voilà qui serait un baume sur le cœur des motoneigistes, qui ont dû attendre le 14 janvier, l’an dernier, pour enfourcher leur engin.