La Sépaq tente actuellement de détourner un sentier de motoneige qui traverse le parc du Mont-Orford sur une distance de 1,4 km.
Un problème difficile à solutionner. Et lorsque le parc sera agrandi, le problème sera 10 fois plus long : le sentier sillonnera le parc sur une distance d’environ 15 km.
Connaissant l’apport important de l’industrie à l’économie de la région, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP) cherche activement une voie de contournement. Avant que l’agrandissement ne soit officialisé.
" Nous avons présentement deux scénarios à peaufiner, et tous deux passent à l’extérieur du futur parc ", annonce Serge Alain, directeur du service des parcs au MDDEP. À l’automne 2006, des représentants du ministère ont fait une première reconnaissance du terrain. L’automne dernier a permis l’observation des contraintes écologiques.
C’est finalement ce printemps que le ministère espère mettre les dernières pièces à ses deux tracés de contournement. " Quand ce sera fait, on va voir avec les premiers concernés, les clubs de motoneigistes de la région ", indique M. Alain.
Mais le MDDEP ne rencontrera les clubs qu’au sujet de la portion qui se trouve sur le territoire du futur parc. Le premier 1,4 km, celui qui se trouve déjà dans le parc, reste le casse-tête de la Sépaq, qui tente de trouver sa propre solution.
Des doubles négociations qui ne semblent pas faire sourciller le fonctionnaire. Le futur parc est à la charge de son ministère, explique-t-il, alors que la gestion du parc actuel est déléguée à la Sépaq, une société d’État qui découle du MDDEP.