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ToggleAprès tous ces mois d’attente, la neige a enfin fait son apparition dans certaines régions du Québec, permettant aux amateurs de motoneige de faire leurs premières sorties. C’est vraiment magique sauf qu’il faut le faire en demeurant très prudent.
«En début de saison, le manteau blanc peut cacher plusieurs pièges, autant dans les sentiers que dans les champs ou ailleurs, affirme Denis Lavoie de Motoneiges.ca. Même si le couvert de neige semble assez haut, il est toujours possible de frapper des roches, des branches ou des souches. Les conditions de début de saison ne sont pas idéales.»
En tombant aussi rapidement et soudainement, la neige complique la vie aux bénévoles. «Il ne faut pas oublier que la terre n’a pas eu le temps de geler. Il n’y a pas eu de période de froid intense avant que la neige ne tombe. Cela signifie que le fond du sentier n’est pas dur et que tout peut changer rapidement, souligne Lavoie. Pour réaliser le sentier parfait, il faut du froid suivi de neige afin que les bénévoles puissent taper la neige pour durcir la base du sentier. S’ils ne sont pas capables de le faire, les sentiers vont se détériorer rapidement.»
Des clubs ont commencé
Au moment d’écrire ces lignes, des clubs avaient commencé à damer certaines portions de sentiers.
«Il est certain que dans les chemins forestiers ou encore les portions de sentiers où il n’y a pas de cours d’eau, les clubs peuvent faire quelque chose. Toutefois, aussitôt qu’il y a des portions de sentiers où il y a des marécages, des cours d’eau ou des lacs, c’est une tout autre histoire. Les bénévoles des clubs font tout ce qu’ils peuvent pour livrer les meilleurs sentiers possible, avec les meilleures conditions pour que les motoneigistes puissent rouler de façon sécuritaire», conclut l’expert.
La FCMQ
Dans ses recommandations de début de saison, la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec rappelle aux amateurs d’être très prudents et surtout de l’être encore plus concernant les plans d’eau. C’est simple, il ne faut pas s’aventurer sur un sentier non balisé par les bénévoles des clubs.
Ces derniers sont formés et habilités à prendre les bonnes décisions lorsque vient le temps de mesurer la capacité de la glace à supporter le passage de motoneiges. Ils font certaines vérifications avant de lancer leurs surfaceuses sur les plans d’eau ou les marécages. Tout doit être sécuritaire avant d’ouvrir le sentier.
Avant de vous lancer à l’aventure, vous avez différents moyens d’obtenir de l’information. Il y a votre club, l’application iMotoneige ou encore en utilisant la carte interactive sur le site de la Fédération. Vous pouvez vous rendre à l’adresse : www.fcmq.qc.ca.