L’article qui suit a été écrit par Steve Spiller, de Westford au Vermont. Steve a fait partie du programme de pilote d’essai invité sur la Yamaha SRViper R-TX SE 2015 de SledMagazine.com. Steve est un motoneigiste fidèle à Yamaha depuis des années et il nous partage ici sa première sortie avec la Viper.
Pour toutes sortes de raisons, je n’ai jamais été un amateur des produits Arctic Cat. Alors l’entente d’approvisionnement entre Yamaha et Arctic Cat ne m’a jamais vraiment excité, mais ça piquait ma curiosité. SledMagazine.com m’a offert une excellente opportunité de satisfaire ma curiosité en essayant la nouvelle Viper de Yamaha tout en partageant avec vous mes impressions.
Cette chance unique m’a emballé et j’ai commencé par bien regarder la Viper pour voir de quoi elle était faite et comment elle était assemblée. J’ai tout de suite aimé l’apparence du modèle SE bleu/blanc. La palette de couleurs et les lignes stylisées de la Viper sont beaucoup plus modernes que celles des modèles Apex et Vector auxquels je suis plus habitué.
J’ai eu un peu de difficulté à enlever les panneaux de côté. Il me semble qu’il a fallu que je plie pas mal, que j’applique plus de pression pour les enlever et j’avais peur de commencer mon essai de la Viper en brisant quelque chose. Une fois les panneaux enlevés, j’ai vu que l’espace nécessaire à l’entretien et l’accès au dessous du capot semblaient similaires à ceux de ma Vector actuelle.
J’ai bien aimé le groupe d’instruments du tableau de bord; on peut s’en servir même quand on porte nos gants. C’était facile de changer l’affichage des écrans et toute l’information était très facile à lire. J’ai apprécié que la batterie soit située sous le siège et qu’elle soit facile d’accès au besoin. J’ai trouvé qu’on risquait de briser nos gants sur le fermoir du siège, ce qui ne ressemble pas au niveau de qualité des produits Yamaha. Mais je pense que ceci pourrait être corrigé facilement.
Le patin arrière de 129 po/328 cm est 100 % Arctic Cat et apporte avec lui sa réputation d’usure excellente de la glisse qui utilise très peu les roues de bogie. Ceci serait un avantage bien accueilli par rapport à ce que j’ai vécu avec un système de roues ajoutées et une durée de vie moindre de la glisse. La chenille Ripsaw de 1,25 po/3 cm est parmi mes préférées grâce à sa traction renommée, ses performances en neige profonde, sa durabilité et la capacité de ses crampons. Les ajustements de la suspension semblent faciles d’accès et faciles à changer.
Le siège était confortable, avec une position de conduite moderne et une bonne vision du sentier en avant. Le guidon est à une hauteur tout à fait naturelle que vous soyez debout ou assis et vos coudes ne vous rentrent pas dans les côtes en virages serrés. Les chauffe-mains et chauffe-pouce ont bien fonctionné, mais à mon avis, il faudrait plus que deux choix de réglage. La Viper SE est un modèle de qualité et je pense qu’elle devrait avoir une prise électrique sur le guidon pour les motoneigistes qui ont une visière chauffante. Toutes les commandes étaient faciles à manipuler avec les gants et j’ai aimé particulièrement le boutton-poussoir de marche arrière de la Viper. C’était une très belle amélioration par rapport à la poignée manuelle de marche arrière qui parfois peut être glacée. La vision obtenue dans les miroirs fixés à la carrosserie n’est pas aussi bonne que celle obtenue dans les miroirs fixés au guidon de d’autres machines, mais ils ne nuisent pas et sont plus beaux.
Au démarrage, la Viper fait plus de bruit que ma Vector parce que la sortie d’échapement se trouve devant le pilote. Ce bruit fort du moteur semble devenir beaucoup moins évident quand on est en randonnée.
Dès ma première sortie, j’ai tout de suite senti que la Viper semblait beaucoup plus légère. Je ne suis pas sûr si c’est vraiment moins de poids ou une meilleure répartition du poids, mais c’était très facile à remarquer. Je suis habitué à une machine avec une sensation plus lourde et qui est plus difficile à manœuvrer en virages serrés. La Viper m’a vraiment fait comprendre que ma Vector demande beaucoup plus d’effort pour garder un rythme plus rapide.
Avec les réglages d’origine, j’ai expérimenté des transferts importants, enlevant du poids des skis et les soulevant facilement de la neige. Un devant léger ne fait définitivement pas partie des caractéristiques habituels de Yamaha. J’ai la direction à assistance électrique sur ma Vector, mais j’ai quand même vu que la direction de la Viper est très légère. C’est possible qu’avec de futurs ajustements pour moins de transfert et plus de poids sur les skis, cette impression de direction très légère change. Les skis Yamaha à double lisse étaient efficaces dans les virages et il n’y avait pas de louvoiement.
J’ai toujours de la misère à rester au chaud et je me demandais si la conception effilée de la carrosserie et le pare-brise de la Viper me protégeraient assez du froid et du vent. J’ai été agréablement surpris que le pare-brise de hauteur moyenne et que la sortie d’air du moteur par le poste de pilotage m’offrent une excellente protection et de l’air chaud sur la poitrine, le cou et les mains.
J’ai remarqué que la Viper a fait à peu près 2 milles de moins au gallon US d’essence que ce que je fais en moyenne avec ma Vector. J’imagine que cette plus grande consommation d’essence est due à la transmission de la Viper ou à la calibration de l’embrayage de plus haute performance.
La Viper avait une impressionnante plage de puissance avec une excellente montée à bas régime et une vitesse de pointe réelle de 93 mph – 150 km/h (en circuit fermé). Comme je suis habitué à des modèles Yamaha plus pesants, je n’en reviens pas de la grande différence au niveau de la maniabilité. Avec quelques ajustements selon mes préférences personnelles, il se pourrait bien qu’une Viper soit ma prochaine motoneige Yamaha.
J’aimerais remercier SledMagazine.com pour m’avoir donné la chance d’être pilote d’essai invité à leur essai à long terme de la SRViper R-TX SE 2015 de Yamaha. J’espère que mes observations pourront répondre à des interrogations que pourraient avoir d’autres motoneigistes au sujet de ce tout nouveau modèle de Yamaha. J’étais curieux et je me posais des questions; maintenant, j’ai une expérience valable et des réponses très positives.