La MRC du Fjord-du-Saguenay proposera sous peu à la Conférence régionale des élus (CRÉ) un mode de financement qui devrait permettre d’assurer une stabilité financière et organisationnelle aux différents clubs de motoneige de la région. Selon les estimations, les clubs du Saguenay-Lac-Saint-Jean souffriraient d’un sous-financement annuel variant entre 200 000$ et 300 000$.
Le préfet de la MRC, Jean-Marie Claveau, a rappelé hier, au cours d’une séance régulière du conseil, que le problème de financement des clubs de motoneige est récurrent. Au cours des dernières années, la MRC a donc subventionné une étude pour faire un diagnostic complet de la situation des trois clubs qui se trouvent sur son territoire, soit le Club Caribou/Conscrit, le Club du Fjord et le Club du Saguenay. Il est ressorti de cette initiative des pistes de solutions très intéressantes, qui pourraient être appliquées à la grandeur de la région. Elles seront présentées à la CRÉ, à la Fédération des clubs de motoneige ainsi qu’aux ministres concernés par cette question.
«Nous avons maintenant en main un portrait complet de la situation grâce au travail effectué par la firme Raymond Chabot auprès des trois clubs. Les gestionnaires de ces derniers ont fait preuve d’une collaboration exceptionnelle en fournissant toutes les données nécessaires au diagnostic», a indiqué Jean-Marie Claveau.
Le rapport complet n’est pas encore public, mais le préfet affirme qu’il contient des avenues très pertinentes pour assurer une stabilité dans les revenus. Il est entre autres choses question des sommes provenant des immatriculations et qui sont retournées dans les régions, tout comme de l’achat de cartes à l’extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean, alors que les utilisateurs viennent sillonner les sentiers régionaux.
«Le sport de la motoneige représente une attraction majeure, qui génère des retombées importantes. Il est donc impératif de trouver une solution permanente. À la MRC du Fjord, depuis 2006, nous avons injecté près de 150 000$ dans les trois clubs, sans compter la participation à des projets d’infrastructures et à des comités de main-d’oeuvre», plaide Jean-Marie Claveau, qui souhaite que les MRC du Lac-Saint-Jean réalisent un exercice semblable.