Encore une fois, nous arrivons au moment où la saison est sur le point de prendre son envol dans plusieurs régions du Québec. On sent la grande fébrilité de tous les passionnés de notre sport, tant chez les concessionnaires que sur le WEB.
Bien que nous n’ayons pas vraiment encore roulé les nouveaux modèles proposés par le manufacturier en 2006, j’ai fait une première analyse de ce que les 4 grands manufacturiers nous proposent afin de donner mon coup de cœur 2006 pour chacun. Cela reste une opinion par rapport à ce que nous pouvons observer de la motoneige en salle de montre, des caractéristiques techniques fournis par le manufacturier, des divers articles parus dans les magasines spécialisés mais surtout, par rapport aux styles de randonnées pratiquées au Québec.
Pour Arctic Cat, mon choix s’est porté sur la Crossfire 6 bien que l’arrivée d’une BearCat à moteur turbo a titillé mon côté amant des sorties hors des sentiers battus. Basée sur le nouveau chassi M qui favorise un meilleur centrage des masses, je crois que cette motoneige devrait trouver beaucoup d’acheteurs au Québec. En effet, la chenille de 15 par 136 pouces offre une polyvalence intéressante qui caractérise cette catégorie qu’on appelle maintenant hybride.
Cette nouvelle catégorie semble être faite pour notre coin de pays car beaucoup d’entre nous faisons principalement des randonnées en sentier mais aussi, quelques sorties pour se rendre à la porte du chalet ou pour traverser un lac gelé. En plus d’utiliser le nouveau système EPTS (seulement sur la 600) qui rend ce moteur en règle avec les normes EPA2006, cette motoneige propose un débattement de 17 pouces à l’arrière et de 9,2 pouces à l’avant en plus de l’ajustement variable de l’écartement des skis. Le moteur 600 à deux cylindres, déjà reconnu pour sa performance, devrait fournir assez de puissance pour une grande majorité de motoneigistes. Son poids d’un peu plus de 500 livres est très intéressant par rapport à ce type de motoneige.
En résumé, je suis anxieux de conduire ce coup de coeur cet hiver. Celle-ci devrait trouver plusieurs acheteurs chez les motoneigistes Québécois recherchant la polyvalence dans et hors des sentiers mais ne voulant pas se doter d’une chenille de 13.5 pouces (Série F et Sabercat) qui favorise uniquement la performance en sentier.
Par Marc « I-Marc » Thibeault