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Dans une classe à part

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La pratique de la motoneige peut se faire partout au Québec, sauf que certaines régions se démarquent du rang par rapport aux autres. Avec son organisation qui a pour but de satisfaire les motoneigistes, Chaudière-Appalaches est dans une classe à part.

 

« Il est certain que nous avons développé au fil des ans des infrastructures d’accueil et un réseau de sentiers capables d’offrir aux motoneigistes tout ce qu’ils recherchent lors d’une excursion, explique François Cloutier, responsable du dossier pour Tourisme Chaudière-Appalaches. La motoneige fait partie de la vie des gens d’ici depuis très longtemps. Il ne faut pas oublier que c’est chez nous qu’il y eu le plus grand nombre de manufacturiers. Nous avons eu 18 modèles différents de motoneige produits chez nous, entre 1951 et 2002. »

Tout a été structuré en hiver pour donner aux motoneigistes ce qu’ils veulent à partir du réseau des quatre Trans-Québec, 25-35-55 et 75, qui sillonnent la région. À partir de ces dernières, 10 sentiers régionaux permettent d’atteindre les villes et villages de la région. Sa situation centrale entre le Centre-du-Québec, les Cantons-de-l’Est et le Bas Saint-Laurent en font aussi une plaque tournante pour les excursions.

« Notre région se caractérise aussi avec des points d’attraits spéciaux, dit Cloutier. Nous avons trois ponts couverts dont le plus long, soit celui de Notre-Dame-des-Pins avec ses 154,5 mètres. Situés dans le Parc régional du Massif du Sud, les Monts Saint-Magloire et du Midi offrent des vues imprenables sur la région. Nous avons aussi la possibilité d’observer des chevreuils grâce aux ravages d’Armstrong, Saint-George et Saint-Gédéon. »

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