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ToggleDécouvrir les Hautes-Laurentides en motoneige
Mon départ pour la découverte du secteur des Hautes-Laurentides est la Ville de Mont-Laurier reconnue au Québec et aussi à l’extérieur de la province comme une destination de motoneige. Ville qui donne l’opportunité aux motoneigistes de séjourner dans des hôtels de qualité. Ma nuit s’est passée au Quality Inn, endroit bien connu des motoneigistes, anciennement cet hôtel portait le nom du Sénateur.
Sur place, je remarque que nous avons accès à des cartes de sentiers et autres informations pour bien planifier notre séjour en motoneige. Les personnes à l’accueil sont bien informées de l’emplacement des sentiers de motoneige et proposent même certaines destinations. À partir de l’hôtel, nous avons accès directement aux sentiers. De plus, ceux qui désirent le concessionnaire F. Constantineau et fils fait la location de motoneige.
Pour plus d’infos : http://qualityinn-ml.ca/
Pour la location de motoneige : https://www.fconstantineau.com/
Investissement de 3 millions
Si l’on retourne un peu dans le passé, les gens se rappellent la saga de la fermeture du sentier de motoneige du petit train du nord entre le tronçon de la municipalité de Labelle et Saint-Faustin–Lac-Carré en 2004 à la suite d’un jugement contre la motoneige. Ce jugement a coupé énormément l’économie de la motoneige entre les Hautes-Laurentides et les Basses-Laurentides et par le fait même coupé la connexion du réseau entre l’Outaouais, Laurentides et Lanaudière.
Bonne nouvelle, le 18 décembre 2018 la ministre déléguée aux transports de la mobilité durable et de l’électrification Véronique Tremblay annonçait un investissement de 3 millions pour la reconnexion du réseau de motoneige entre Saint-Agathe-des-Monts vers Mont-Tremblant. Nous espérons avoir accès à ce sentier pour la saison 2019-2020.
La découverte des hébergements et pourvoiries
Revenons à la découverte des Hautes-Laurentides avec la diversité de ses hébergements. Ce matin nous remarquons que pendant la nuit il est tombé quelques centimètres de neige. Notre départ se fait dans cette belle poudreuse et directement du stationnement de l’hôtel.
Après avoir circulé quelques minutes sur le trottoir, nous arrivons au sentier. Notre destination pour aujourd’hui est la découverte des hébergements. Une première pause à la pourvoirie le Mekoos, ensuite on passe la nuit au Rabaska Lodge. Le sentier fait le tour de la ville pour finalement arriver sur le sentier du P’tit Train du Nord. Le sentier a été fraichement surfacé durant la nuit, c’est un véritable tapis. Merci au Club les Sultans et le Club Antiloup.
Nous circulons sur une ancienne voie ferrée, la conduite est douce et nous longeons plusieurs cours d’eau, la vue et le panorama est à couper le souffle. On arrive dans le petit village de Val-Barrette, un endroit invitant avec un service de repas et de l’essence en bordure du sentier. Nous traversons le village et après quelques kilomètres nous arrivons à une croisée ou la signalisation est très présente. On aperçoit sur le panneau d’indication de notre destination pour dîner, la Pourvoirie Mekoos.
Sentier en bordure du réservoir Kiamika
Lorsque nous nous sommes engagés dans les sentiers du Club de motoneige l’Aiglon, il y a plusieurs kilomètres ou nous circulons en bordure du réservoir Kiamika. Le soleil était au rendez-vous, il surplombait le plan d’eau recouvert de glace. La lueur du soleil transperçait les branches d’arbres le long du sentier qui nous fait percevoir la forêt sur toute sa splendeur. Pendant notre trajet on remarque que la forêt qui entoure le sentier est très diversifiée, des feuillus et aussi des conifères qui rendent agréable notre découverte de ce beau secteur.
Après quelques kilomètres sur un sentier bien entretenu et très large, nous arrivons à notre première destination. Le chalet d’accueil est en bois et il est vitré sur toute sa façade. À l’intérieur, il y a un immense foyer avec un feu pour nous réchauffer et pour un repos bien mérité.
Nous avons rencontré Sébastien et Bobby Dumoulin, les deux propriétaires de cette entreprise familiale. Les deux propriétaires me mentionnaient que la motoneige est une économie importante pour la pourvoirie, mais cela demande beaucoup d’énergie et de temps l’hiver. Ils ont beaucoup d’achalandage, autant pour les repas que pour les nuitées. De plus, il y a beaucoup de groupes d’Européens qui arrivent pour une semaine pour faire de la motoneige de sentier ou de hors-piste, il y a même du traîneau à chiens.
Présidente de l’association des clubs de motoneige des Hautes-Laurentides
Pour le dîner, j’avais invité l’ancienne présidente et première femme de la Fédération des Clubs de Motoneigiste du Québec et aujourd’hui présidente de l’Association des Clubs de Motoneige des Hautes-Laurentides Denise Grenier, qui me mentionne que cette association compte 8 clubs des Hautes-Laurentides. Le but commun de cette association est de se concerter sur une signalisation uniforme, élaborer un cahier de charge des projets pour les clubs sur tout le territoire, partager les problématiques des clubs, créer une relation de travail d’équipe dans le but d’établir un sentiment d’appartenance.
Selon les dires de Madame Grenier, cette association fonctionne très bien et apporte un support important aux 8 clubs qui en font partie. La pause santé est terminée après ce brin de causette, il est temps de repartir vers notre destination finale le Rabaska Lodge.
Trajet montagneux et en courbe
Nous reprenons le sentier, je remarque qu’il est plus montagneux et a beaucoup de courbes. Il est plus étroit à quelques endroits, mais sans aucun danger, le trajet se fait très bien. La nature est différente, car nos amis forestiers ont laissé quelques arbres au loin. Rendu au village de Sainte-Anne-du-Lac où nous faisons le plein d’essence, nous repartons pour la dernière portion de notre randonnée. Une forêt dense et parfois montagneuse nous traçait notre chemin jusqu’au Rabaska Lodge en bordure du réservoir Baskatong.
Quel beau paysage lors de notre arrivée, je prends quelques photos pour garder un souvenir du soleil couchant à l’horizon !
Chalet en bois
Nous avons pris place dans notre chalet situé sur la pointe du réservoir. Quelle belle vue ! Le chalet typique en bois donnait une atmosphère chaleureuse et accueillante. Avant le souper, un petit spa qui était situé sur la pointe en face du chalet. Je me pensais au paradis.
Destination motoneige
Lors du souper, j’ai parlé avec les deux propriétaires, Martin Gamache et son épouse Dominique Coquel mentionnent que le plus fort de leur clientèle motoneigistes arrive vers la fin janvier et diminue vers la mi-mars. Ils ont des gens qui viennent de partout au Québec, Ontario, États-Unis, Europe qui visitent l’établissement pour faire de la motoneige hors-piste sur le réservoir Baskatong. Martin guide lui-même les Européens pour le hors-piste, c’est son petit dada.
La semaine prochaine, la fin de mon voyage.