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Des comportements hors pistes condamnables

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Si les amateurs de motoneige hors pistes qui circulent illégalement sur les terres du Séminaire de Québec ne cessent pas leurs activités, les dirigeants de l’organisme pourraient perdre patience et enlever les droits de passage qu’ils accordent aux clubs de motoneigistes.

«Nous accordons des droits de passage pour une distance de 180 km de sentiers sur notre territoire, dit le régisseur des terres du Séminaire, Jacques Laliberté. Nous voulons bien aider les motoneigistes à réaliser leurs randonnées, sauf que nous devons aussi protéger notre faune et notre flore sur notre propriété.»

Durant l’entrevue qu’il nous a accordée, l’homme tenait à nous fournir des exemples concrets. «Pas plus tard que la semaine dernière, nous avons intercepté des motoneigistes qui couraient après des orignaux dans le secteur de Baie-Saint-Paul. Également, un peu partout sur le territoire, là où nous avons réalisé des coupes forestières, nous replantons de jeunes arbres. Ces motoneigistes sans scrupule, qui circulent dans ces bûchés, cassent la tête de ces petits arbres, des dégâts qui auront des conséquences pour l’avenir de nos forêts.»

TOUT ESSAYÉ

Au cours des quatre dernières années, les autorités du Séminaire ont pris les grands moyens pour faire disparaître ces motoneigistes délinquants.

«Nous avons investi plus de 10 000 $ dans l’achat et l’installation de signalisations pour rappeler aux motoneigistes qu’ils sont sur une propriété privée et que certains secteurs ne sont pas accessibles. Nous avons organisé des patrouilles avec les agents de la Sûreté du Québec pour contrer ces gens qui ne respectent rien. Certains d’entre eux se sont vu imposer plus de 1000 $ d’amendes pour avoir circulé sans permission sur une propriété privée. La Fédération des clubs de motoneigistes nous a envoyé ses patrouilleurs provinciaux qui ont pris plusieurs personnes en flagrant délit. Malgré tout, ces gestes insensés se poursuivent.»

DROITS DE PASSAGE MENACÉS

Les agissements de ce petit groupe de délinquants risquent de détruire une partie des sentiers de motoneige de la région essentiels pour tous les adeptes de ce sport.

«Je dois reconnaître que nous sommes en réflexion présentement, dit M. Laliberté. En plus des dégâts dans la nature, les agissements de ces personnes dérangent les membres des clubs qui sont sous bail avec nous, un peu partout sur le territoire. Il y a même eu du vandalisme sur certains chalets des clubs. Il faut que les choses changent.»

Si jamais les droits de passage accordés aux clubs Le Sapin d’or et l’Arrière-Pays étaient suspendus, ce serait désastreux pour les amateurs de motoneige de tout le Québec. Une partie de ces sentiers forment la Trans-Québec numéro 3, qui permet de circuler d’est en ouest sur la rive nord du fleuve. Il n’y a pas vraiment de porte de sortie pour les clubs, s’ils devaient créer un nouveau réseau.

«Nous sommes parfaitement conscients que les gens qui agissent de cette façon ne représentent pas l’ensemble des motoneigistes. Toutefois, nous devons respecter les membres des clubs, de même que la faune et la flore que nous avons chez nous. Après tout, il s’agit d’une propriété privée et à ce que je sache, personne ne peut y circuler sans avoir la permission», conclut le régisseur.

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