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Des gens de Roseau au Salon de Québec !

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Depuis les deux dernières années, plusieurs intervenants du domaine de la motoneige au Québec s’entendent pour dire qu’il s’opère actuellement un changement important dans la façon dont Polaris aborde le marché de la motoneige en général, et plus particulièrement au niveau du marché Québécois. L’apparition l’an passé de la Rush avec un son nouveau châssis et la suspension Pro-ride conçue pour les sentiers témoigne de l’intérêt du manufacturier Américain à reprendre les plus hauts sommets en ce qui a trait aux ventes de motoneiges. De plus, nos deux dernières présences au SnowShoot nous ont permis de remarquer la grande écoute des ingénieurs et responsables de Polaris face à nos commentaires. En effet, pour chaque randonnée effectuée sur des motoneiges Polaris, nous avions systématiquement un membre de la délégation de Polaris Industries qui nous accompagnait afin de bien comprendre le genre de motoneige que nous pratiquons, ainsi que de recueillir nos commentaires directement en randonnées. Est-ce un hasard ? Peu de chance… Tout d’abord, il faut comprendre que pendant la dernière récession, bien que les ventes mondiales notamment aux Etats-Unis aient baissées et ce de façon importante, le marché Canadien a été moins affecté.   Surtout au Québec où il s’est carrément maintenu. Résultat, notre prorata des ventes en Amérique du nord a conséquemment augmenté sans compter que le marché Québécois se démarque par sa stabilité à toute épreuve, élément très recherché de toutes compagnies qui cherchent des bases solides. Autre fait non négligeable, beaucoup de changements se sont opérés dans la division motoneige de Polaris au niveau des gestionnaires et de la philosophie de l’organisation. Finalement, le marché du Québec est représenté de façon beaucoup plus dynamique par l’équipe de représentants Polaris ce qui fait, du dire même de plusieurs concessionnaires, une grande différence sur les présents succès du manufacturier. Il ne faut pas non plus oublier l’arrivée, tant attendu, de la version française du site internet de Polaris industries à l’ère où le web est devenu LE moyen de communication par excellence.

Dans la foulée de cette nouvelle philosophie qui émerge de la compagnie Américaine, deux représentants du siège social qui se trouve à Roseau au Minnesota, étaient de passage pour toute la durée du salon des sports récréatifs motorisés qui se tenait au centre de foires de Québec les 15, 16 et 17 octobre dernier. Il s’agît de Chris Wolf qui est directeur de produits pour la division motoneige ainsi que Branden Glissmeyer, ingénieur et chargé de projets chez Polaris. En entrevue exclusive avec le Magazine Motoneiges.ca, ceux-ci on bien voulu échanger sur les raisons de leur présence, leur perception du marché Québécois ainsi que sur les priorités de Polaris dans le domaine de la motoneige. A brûle pour point, ce fut avec plaisir et empressement que ceux-ci ont répondu à toutes nos questions… À part celles relatives aux modèles 2012 ! Tout d’abord, les deux hommes ont confirmé que leur présence s’inscrivait dans une volonté de mieux comprendre les différents marchés Nord-Américain comme le Québec. Alors que l’Ontario ressemble beaucoup plus au marché de mid-west Américain, le Québec se distingue à plusieurs égards comme étant un marché distinct. « C’est un mélange de randonneurs de sentiers et de motoneigistes de hors sentiers qui représente une réalité unique » au dire de M. Wolf. « La grande particularité des motoneigistes Québécois c’est qu’ici, la motoneige est une « façon d’être et de vivre » par rapport aux États-Unis, où c’est un hobby » d’ajouter Glissmeyer, spécifiant la grande passion et l’excitation qui animent les gens rencontrés lors du salon. L’utilisation d’une motoneige au Québec est également très différente en nombre de kilomètres qu’un motoneigiste Québécois peut parcourir annuellement par rapport aux Américains. Interrogés à ce sujet, les deux hommes nous ont clairement manifesté que le grand nombre de kilomètres parcourus sur leur motoneige ne les inquiétaient pas outre mesure. « C’est stimulant pour nous, la durabilité de nos produits est au centre de toutes nos préoccupations et nous sommes heureux que celles-ci soient mises à l’épreuve par les Québécois… » Mentionne Wolf en parlant d’un propriétaire de motoneige Polaris à 4-temps rencontré au Québec qui comptait plus de 75 000 km au compteur de sa monture. 

Questionné sur le lancement l’an dernier de la Rush, les deux hommes ce sont dit très heureux des résultats de ventes. Le modèle 600, le seul offert l’an dernier, a terminé au sommet des ventes par modèle de motoneige selon les statistiques de Polaris. « Cette saison, nous offrons 5 modèles issus de la plateforme Rush seulement dans les modèles de sentiers… » Mentionne Wolf en parlant également de plusieurs modèles de montagnes et hybrides qui partagent maintenant ce châssis. Élément très intéressant lorsque vous achetez un modèle Rush cette saison est que la dimension du pare-brise est à votre choix. Une première dans le monde de la motoneige qui évite ainsi aux acheteurs d’avoir à acheter un deuxième pare-brise si celui de base ne répond pas à vos besoins. Deux autres preuves de l’intérêt de Polaris pour le marché Québécois sont la présentation des motoneiges hybrides SwitchBack 144 et Assault 144 ainsi que l’ajustement de la majorité des suspensions offertes qui se veulent beaucoup plus souples. Dans le cas des motoneiges hybrides, c’est clairement un segment qui s’adresse au nord-est du continent et particulièrement au Québec, là où ce genre de motoneige trouve beaucoup d’adeptes. Côté suspension, nos essais des dernières années ont régulièrement traité de la rigidité des suspensions de plusieurs motoneiges Polaris. Celles-ci semblaient conçues pour des bosses de 2 à 3 pieds, conditions rencontrées fréquemment au États-Unis, mais moins adaptées à nos sentiers. Or, la cuvée 2011 présente des suspensions plus souples qui plairont assurément à bon nombre de motoneigistes Québécois. Encore une fois, cela n’est pas étranger aux commentaires recueillis au Québec des dires mêmes de Wolf et Glissmeyer. 

En terminant, il nous était difficile de ne pas demander au deux hommes ce que nous réservaient les prochaines années chez Polaris. Nous étions parfaitement conscients que les réponses ne seraient pas très claires mais un sourire veut mille mots. « …Regardez-nous évoluer … Les surprises ne sont pas terminées… » de dire Glissmeyer. Sans en savoir plus de nos deux comparses, on ne peut que constater les innovations majeures de 2010 et 2011 au niveau des châssis et de la suspension. On peut donc présumer que le volet motorisation risque d’être dans la mire de Polaris très bientôt ! « Nous sommes commis à rendre les motoneigistes heureux quand ils conduisent une Polaris… » De conclure Wolf qui rappelle que cela passe par la durabilité, la performance et la maniabilité des motoneiges qu’ils offrent.
 

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