Près de 100 000 $ ont été investis dans la construction et l’installation de deux passerelles à des endroits stratégiques du sentier de motoneige no 5 Trans-Québec, ce qui permettra d’attirer de plus en plus de motoneigistes tout en maintenant la qualité de l’eau de Ville Saint-Pascal.
Depuis plusieurs années, OBAKIR recommandait de cesser de construire un pont de glace sur les rivières Kamouraska et Saint-Denis pour permettre la circulation des motoneiges. C’est qu’il existait un risque de contamination possible d’eau potable, car ces rivières sont la source principale d’eau potable pour Ville Saint-Pascal.
Qui plus est, la nécessite d’utiliser un pont de glace plaçait les motoneigistes à la merci de la température. « Ça provoquait des détours d’au moins 1 km sur du pavage et du gravier. Avec les passerelles, il n’y a plus cet irritant », de souligner Yvan Hickey, président du Club les Belles Pistes du Rocher blanc, situé à Saint-Bruno.
Le projet a été entamé en mars 2010. Le défi a été de trouver les moyens financiers pour y arriver. Lorsque le ministère des Transports du Québec dans la région a accepté de donner des poutres usagées, le dossier a débloqué. « Le fait que les passerelles soient faites en usine a aussi été un facilitant. »
Plusieurs organisations se sont unies pour payer la facture, dont DEC Canada pour 37 500 $, la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec pour 30 000 $, la MRC de Kamouraska (FDT) pour 10 000 $, la Caisse du Centre de Kamouraska avec 6500 $ et le député de Côte-du-Sud Norbert Morin pour 3000 $. Des dépassements de coûts en raison de reconfiguration du sentier qui a été nécessaire sont aussi à prévoir de 20 000 $. Les organisations ont bon espoir de trouver le financement pour ces dépassements.
Tous ont accepté d’aller de l’avant avec ces passerelles en sachant que la motoneige est le plus important apport économique en période hivernale, soit 45 M$ de retombées directes juste pour le Bas-Saint-Laurent. Ils ont également remercié les propriétaires fonciers. 50 % des sentiers étant publics, l’autre 50 % privés.