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ToggleEn route vers la 4e édition
Crédit Photo : Le Nouvelliste
Une soixantaine d’amateurs de sensation et de motoneige prendront bientôt d’assaut le Haut Saint-Maurice à l’occasion de la 4e édition du Challenge Blanc. Le rallye de navigation hors-piste aura lieu les 16 et 17 février à La Tuque.
Le Challenge Blanc n’a rien d’une course, il n’y a aucun chronomètre, c’est plutôt la distance parcourue qui détermine les vainqueurs. Les équipes doivent parcourir le territoire en hors-piste à l’aide d’un roadbook.
«Le plus difficile c’est de faire 12 ou 13 heures de motoneige en ligne», a lancé l’organisateur Patrick Trahan.
«C’est plus un rassemblement qu’une compétition. Je voulais que ce soit amical et ça va continuer de l’être. Il n’y a qu’un seul trophée pour l’équipe gagnante. C’est l’artiste latuquois Yannick Issa qui fait le trophée […] Il n’y aura jamais de bourse pour ne pas que ça devienne compétitif. L’esprit qu’il y avait au départ avec 8 personnes, il est encore là», ajoute-t-il.
Sur la ligne de départ, près de la moitié des concurrents sont Latuquois. Éric Lamontagne, un habitué des compétitions de sports motorisés, fait partie de ceux-là.
«Ça nous fait découvrir des coins dans le bois qu’on n’avait jamais vu! Il arrive toujours des péripéties […] Il faut se méfier des traces des autres équipes, ça peut nous induire en erreur! L’événement est bien fait et on a des GPS qui indiquent notre position que les gens peuvent suivre sur une application», a indiqué Éric Lamontagne.
«C’est certain que c’est beaucoup de kilométrage. Il faut un minimum de forme physique, mais c’est définitivement un des plus beaux week-ends de l’hiver», a-t-il ajouté.
Une Latuquoise aussi prendra le départ. Jessica Bolduc est d’ailleurs la seule femme qui va tenter l’aventure pour une deuxième année consécutive.
«C’est un beau défi qui nous permet de découvrir le territoire et des endroits cachés. […] Tout le monde s’entraide et comme ce n’est pas nécessairement compétitif, on le fait pour le plaisir», a-t-elle lancé.
«J’avais peur de ne pas le finir l’an dernier. Quand je l’ai fini je n’en revenais pas, ça vraiment bien été. Cette année, je sais à quoi m’attendre. Par contre, comme c’est différent, j’ai l’impression de partir à 0», a ajouté Jessica Bolduc.
Pour cette dernière, il ne fait aucun doute que les femmes ont leur place sur la ligne de départ. Elle était d’ailleurs un peu déçue de ne pas avoir de compétition féminine.
«Ça prend une bonne endurance, c’est certain. C’est un travail d’équipe, mais c’est loin d’être inaccessible pour les filles. Je leur dirais de ne pas avoir peur, elles vont vite se rendre compte que c’est trippant», a lancé Jessica Bolduc.
L’organisateur a tout tenté pour d’avoir d’autres femmes, il a même réduit le prix de l’inscription à 50 % pour les équipes complètement féminines.
«Les filles souvent ont des peurs inutiles. Elles sont souvent meilleures que les hommes au roadbook. Elles sont plus attentives […] On aimerait ça avoir une équipe qui se manifeste, mais on ne peut pas les forcer», a indiqué Patrick Trahan.
Ce dernier travaille d’arrache-pied depuis les dernières semaines afin de finaliser les derniers détails pour la tenue de l’événement.
«La première étape, c’est de déterminer dans quel coin on va sur papier. La deuxième étape, c’est d’aller explorer […] J’ai commencé après Noël et depuis la mi-janvier c’est presque à temps plein. Après avoir tout débloqué, c’est de faire le roadbook. C’est très long à faire. C’est de très nombreuses heures je peux le garantir. Il faut tout noter», a-t-il affirmé.
Les spectateurs sont invités à aller voir le départ des participants. Ils prendront les pistes à partir du Prix du Gros sur le boulevard Ducharme samedi matin. Ils pourront voir à l’œuvre le porte-parole de l’événement, l’acteur Guillaume Lemay-Thivierge.
«L’acteur Remi-Pierre Paquin sera également sur la ligne de départ», a conclu l’organisateur de l’événement.