Table des matières
Toggle- Est-ce que la motoneige était présente dès ton jeune âge?
- Est-ce que ton esprit de compétition prend le dessus lorsque tu es au guidon d’une motoneige, ou tu pratiques cette activité pour évacuer le stress du quotidien?
- Ta saison hivernale est probablement moins occupée avec la pause au calendrier de la série NASCAR Canada. Je présume que la motoneige cadre parfaitement à ton horaire?
- Tu mentionnais préalablement pratiquer essentiellement la motoneige hors-piste. Est-ce qu’il t’arrive encore de rouler en sentier?
- Est-ce que tu pratiques la motoneige dans d’autres secteurs que les monts Valin?
- Ton titre d’ambassadeur chez Performance NC cadre parfaitement avec ton image d’homme actif dans le milieu des véhicules motorisés. Ce n’est certainement pas à regret que tu as accepté leur invitation?
- Décris-nous à quoi correspond une journée parfaite pour toi en motoneige.
- Est-ce que tu agis comme mentor auprès de ton fils pour lui inculquer les bonnes pratiques en motoneige?
- Est-ce que tu prévois de continuer à pratiquer la motoneige même après ta retraite de la course automobile?
- Quels sont tes souhaits pour les saisons de motoneige à venir?
- Andrew Ranger : passionné et authentique
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Le nom d’Andrew Ranger ne vous est certainement pas étranger. Que vous soyez amateur de course, de près ou de loin, ce nom résonne depuis quelques décennies déjà. Il est synonyme d’excellence et de supériorité dans un milieu extrêmement compétitif. Andrew est passionné par tout ce qui concerne le milieu des activités motorisées. Ça se voit dans ses yeux et ça ne ment pas. Il a la flamme et elle ne semble pas vouloir s’éteindre de sitôt. On pourrait faire un parallèle avec Obélix, mais, dans le cas d’Andrew, l’univers de la course vient remplacer la potion magique. C’est dans ses veines. Tout semble lui réussir tellement il est doté d’un talent inné qui dépasse l’entendement. Ce pilote de l’équipe Paillé Course/Racing pour la série NASCAR Canada est également un fervent amateur de motoneige. Avec sa gentillesse légendaire, il a gracieusement accepté de répondre à mes questions concernant ce loisir qu’il affectionne.
Est-ce que la motoneige était présente dès ton jeune âge?
Andrew Ranger : Mon père, Robert, qui a fait de la course sur terre battue pendant 27 ans, m’a acheté ma première motoneige en 1988. C’était une Yamaha Snoscoot, que j’ai encore d’ailleurs. Je l’ai même remise à neuf et mon garçon en a également profité. Dernièrement, j’ai d’ailleurs changé la chenille ainsi que les skis. Il n’est pas question que je m’en départisse ; je vais la garder encore longtemps.
À l’époque, à Roxton Pond, nous vivions en face d’un lac. Avec mes cousins et cousines, mes oncles et grands-parents, on faisait de la motoneige un peu partout. C’était très familial! Nous étions tous maniaques de motoneiges et de brûler du gaz! J’ai eu la chance de découvrir le motocross et la motoneige dès mon plus jeune âge, vers l’âge de 3 ou 4 ans, et de développer une passion pour ces activités.
Est-ce que ton esprit de compétition prend le dessus lorsque tu es au guidon d’une motoneige, ou tu pratiques cette activité pour évacuer le stress du quotidien?
Andrew : Oui, c’est exactement pour me détendre que j’en fais. Il m’arrive d’ailleurs parfois de partir « le gaz au fond », mais je pratique essentiellement la motoneige hors-piste.
Autrefois, je conduisais en sentier à Granby et les environs. Mais, lorsque j’ai découvert les monts Valin avec des amis, je suis sorti des sentiers pour me concentrer presque exclusivement au hors-piste. Oui, le hors-piste c’est des montées d’adrénaline et des « wheelies », mais c’est également la possibilité de circuler sur des lacs gelés et de faire du slalom. De plus, j’aime contempler les vues imprenables des multiples environnements grandioses. Le sentiment que ça me procure est pratiquement indescriptible.
La motoneige me permet de garder la forme. Mes « chums » me trouvent tannant parfois, car je suis quelqu’un qui aime prendre des photos. Ça me permet d’immortaliser des paysages féériques. Le hors-piste me permet également d’explorer les territoires et de pousser encore plus loin avec l’utilisation d’un GPS. Je ne consomme pas de drogues ; la motoneige c’est ma drogue à moi! Mes « chums » le savent bien : on sait à quelle heure on part, mais on ne sait pas à quelle heure on revient (rires)!
Ta saison hivernale est probablement moins occupée avec la pause au calendrier de la série NASCAR Canada. Je présume que la motoneige cadre parfaitement à ton horaire?
Andrew : Dès le mois d’avril, nous commençons nos séances d’entraînement et, par la suite, nous sommes occupés tous les weekends. Nous effectuons des courses à travers le Canada. Cependant, dès l’automne, mon horaire se libère considérablement. Néanmoins, mon Académie Andrew Ranger, qui vend l’expérience en course NASCAR, est très populaire, car la température est encore très clémente. Par la suite, lorsque le mois de novembre se pointe, je ressens la fébrilité et je commence à préparer ma motoneige et tout mon équipement. Par la même occasion, je commence à préparer mon chalet dans les monts Valin, puisque nous y passons l’entièreté du temps des Fêtes.
Tu mentionnais préalablement pratiquer essentiellement la motoneige hors-piste. Est-ce qu’il t’arrive encore de rouler en sentier?
Andrew : Oui. Lorsque moi et ma conjointe, et parfois des amis, empruntons notre motoneige en sentier, nous appelons ça faire « des petites randonnées de fourrures ». Nous partons du Valinouët et allons vers l’Auberge du km 31 ou le relais La Chapelle pour dîner ou souper. Cela dit, je pratique le hors-piste plus de 90 % du temps.
Est-ce que tu pratiques la motoneige dans d’autres secteurs que les monts Valin?
Andrew : Oui. L’année dernière, pour la première fois, j’ai découvert les monts Groulx. J’ai adoré l’expérience! Je ne pensais pas que nous avions des montagnes comme les Rocheuses au Québec. C’était une expérience folle! Nous avons fait de la motoneige sans arrêt pendant quatre jours intensifs. J’ai fait du « wide open » avec mon 850 Turbo ; je n’avais jamais vécu une telle expérience auparavant. Cependant, étant basé dans les monts Valin, c’est principalement à cet endroit que je pratique la motoneige.
Ton titre d’ambassadeur chez Performance NC cadre parfaitement avec ton image d’homme actif dans le milieu des véhicules motorisés. Ce n’est certainement pas à regret que tu as accepté leur invitation?
Andrew : Les gens chez Performance NC, ce sont avant tout des passionnées de tout ce qui concerne les sports motorisés. Que ce soit la famille Carrier ou tous ceux qui gravitent autour de l’entreprise, ce sont des maniaques de courses et de produits récréatifs. Ça se voit d’ailleurs dans toutes leurs concessions à travers le Québec. De plus, les propriétaires possèdent des chalets au Valinouët. Nous avons donc développé une amitié au fil du temps. C’est une association très agréable et nous partageons une passion commune. Conséquemment, lorsqu’arrive le temps des Fêtes, j’effectue mes emplettes avec facilité ; je trouve tout sous un même toit. Et le choix est immense!
J’ai également la chance d’être ambassadeur pour les vêtements CKX depuis quelques années. J’en suis d’ailleurs très fier! J’adore leurs vêtements parce qu’ils sont très fonctionnels et d’une qualité supérieure. Ils correspondent exactement à mon mode de vie actif. Je m’en voudrais de ne pas mentionner que je peux aussi compter sur Martin Remorques, à Sainte-Ambroise-de-Kildare, pour une remorque Ideal Cargo lors du transport de mes motoneiges.
Décris-nous à quoi correspond une journée parfaite pour toi en motoneige.
Andrew : Une journée parfaite pour moi est une journée où il sera tombé préalablement un à deux pieds de nouvelle neige sans des températures froides à l’extrême. Ça me procure du hors-piste fou qui me permet de faire des sauts partout. Je peux également faire des « doughnuts » et des « wheelies » sur les lacs. Bref, je peux « lâcher mon fou. »
Une journée parfaite, c’est aussi quand j’épuise toute l’essence dans ma motoneige ET dans mon bidon de surplus. À ce moment-là, je sonne le retour au chalet pour une bonne douche et un bon « roupillon ». Après ça, je sais que j’ai passé une bonne journée.
Est-ce que tu agis comme mentor auprès de ton fils pour lui inculquer les bonnes pratiques en motoneige?
Andrew : Mon fils Jacob possède déjà sa voiture en NASCAR à Sanair. Malgré son jeune âge, il a une carrure très imposante. Il joue également au football et il est plus grand que la majorité des enfants de son âge. Sa façon de piloter une motoneige est phénoménale! Il a ça dans le sang. Les gens sont d’ailleurs très impressionnés par son pilotage. Il est très prévoyant dans sa conduite et démontre une belle maturité. Il suit mes traces ; ses premiers mots ont d’ailleurs été « Ski-Doo, Ski-Doo! »
Parmi les raisons qui me motivent à posséder un chalet dans les monts Valin, il y a la facilité de profiter des sports d’hiver. Mon fils, tout comme ma blonde et ses enfants, pratique une multitude de sports d’hiver. Jacob porte continuellement son chandail « Paillé numéro 27 » et il est très impliqué dans le monde de la course et dans l’univers de la motoneige. Ce qui compte le plus, c’est la famille. Nous aimons partager nos passions, qu’il s’agisse de sport ou d’activités récréatives.
Est-ce que tu prévois de continuer à pratiquer la motoneige même après ta retraite de la course automobile?
Andrew : Définitivement! Je dois « brûler du gaz! » Lorsque je suis dans une période plus tranquille, ma blonde me dit qu’il est temps pour moi d’aller faire un tour au chalet. Même lorsque je vais me retirer de la course, je vais continuer à pratiquer la motoneige. C’est une activité familiale et rassembleuse au chalet. La motoneige est une pratique positive ; c’est ma passion.
Dans mon cercle d’amis, certains sont déjà dans la soixantaine, et l’un d’entre eux, que nous surnommons « l’adolescent », a l’air d’un jeune rebelle (rires). Ça nous amuse beaucoup. C’est de cette façon que j’entrevois mon vieillissement. Lorsque je mets mon casque, c’est pour partir à l’aventure et pour « tripper » sans que l’âge soit un facteur.
Quels sont tes souhaits pour les saisons de motoneige à venir?
Andrew : C’est assurément de pouvoir profiter de l’activité de la motoneige en grande quantité. Je souhaite également continuer mon rôle d’ambassadeur avec des entreprises comme Performance NC et CKX. J’aimerais aussi avoir de la neige en masse et sur une longue période. Tant qu’à avoir un hiver, aussi bien en avoir un vrai!
Andrew Ranger : passionné et authentique
Lors de notre entretien, j’ai découvert un être passionné et authentique. Il fait bon de pouvoir discuter de motoneige avec Andrew. Il n’est d’ailleurs vraiment pas avare quand vient le temps d’en discuter. Je profite de l’occasion pour lui souhaiter de très belles randonnées en motoneige avec son fils Jacob et ses proches. C’est vrai que c’est une activité rassembleuse et cette famille en est la preuve tangible.