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À mon avis, trouver une bonne paire de gants est un des aspects les plus difficiles quand vient le temps de s’habiller en motoneige. Il ne faut pas oublier que lorsqu’on choisit une paire et qu’on décolle, on met notre confort et le danger de se geler les mains entre les mains du manufacturier envers qui nous avons décidé de faire confiance. En hors sentier, cela se corse, car plusieurs variables additionnelles entrent en jeu. Il faut que le gant soit chaud, mais pas trop et qu’il respire bien. Lorsque j’ai reçu mes gants Range de 509, j’ai mal compris comment j’allais les adorer plus la saison avançait.

En effet, cette paire de gants épaisse, chaude, confortable, chaude, en tissu, et encore chaude… semble être le pire cauchemar du pilote hors sentier typique. Et c’est exactement là-dessus que je me trompais…

Essai des gants Range de 509 - Motoneige - MotoneigisteLes gants Range de 509

Je vais être honnête, je n’ai presque pas porté les gants Range de 509 au début de la saison, dû au fait que je n’avais pas à me déplacer pour arriver dans mes spots de neige. Je tirais sur la corde et me lançais dans la poudreuse. Qui aurait besoin de gants chauds dans de telles conditions ?

Vient alors une fin de semaine où plusieurs kilomètres sont requis pour atteindre nos trous à neige. Encore pire : on va tourner des vidéos pour la série web de Motoneiges.ca, ce qui veut dire que je vais passer de longues minutes assis sans rien faire. C’est là que les gants Range entrent en jeu. Un peu au même titre que les casques de 509, je tombe immédiatement en amour avec le fait qu’ils soient « plug and play ». Ils sont tellement confortables !

Essai des gants Range de 509 - Motoneige - MotoneigisteLe Velcro permet d’ajuster le gant au besoin

En sentier, le gant est très chaud, et étonnement précis malgré son épaisseur. J’atteins le frein sans restriction, même en situation d’urgence. Par contre, la dextérité s’arrête là. Aussitôt que je veux faire quelque chose demandant plus de dextérité comme monter la fermeture éclair de mon manteau, il faut que je retire mon gant. Est-ce que j’ai mentionné que plusieurs fois lors de mes randonnées, et ce, jusque quelque part entre -10 et -15 degrés Celsius avec pas trop de vent, j’ai dû carrément arrêter mes poignées chauffantes ?

Mais là où le gant Range fait toute la différence, et est apprécié, c’est quand ma première paire de gants est tellement trempée que je pourrais la tordre et que c’est l’heure de retourner à la maison. J’ouvre mon sac à dos, enfile ces pantoufles pour mains et celles-ci se réchauffent presque automatiquement. C’est la première fois que ça m’est arrivé que j’aie compris que pour avoir un ensemble hors-piste adapté, il ne suffit pas que d’avoir une bonne paire de gants légère et qui respire. Il faut également le gant qui va nous ramener à la maison au sec et au chaud ! Cette chaleur a par contre un prix, il faut prévoir plusieurs heures afin de sécher complètement le gant. Comme il est très difficile de complètement replier le gant, j’ai opté pour le séchoir à bottes. Plus de problème de séchage après cela !

Je vais terminer cet article sur la conclusion la plus bizarre que je n’ai jamais faite avec le magazine : les gants Range de 509 sont les gants idéals pour mettre dans son sac à dos si on doit faire du sentier pour se rendre dans son endroit de hors-sentier préféré. Bien qu’ils soient tout sauf adaptés pour faire des manœuvres hors-pistes, il n’en reste pas moins que je ne m’en passerais plus lorsque je décolle en motoneige. Aussitôt que je dois faire un peu de sentier, ou que j’ai les mains gelées, ces gants sont à la hauteur. Merci à 509 de m’avoir permis d’essayer ces gants surprenants cette saison !

Essai des gants Range de 509 - Motoneige - Motoneigiste
Un gars heureux de son essai !

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