Depuis le milieu des années 1990, j'ai toujours eu un GPS. Je m'en servais surtout pour la chasse, mais également lors de mes randonnées de quad et de motoneige. Je gardais mes tracés que je pouvais échanger avec des amis. Depuis 4 ou 5 ans par contre je ne l'utilisais que très occasionnellement, car je n'avais pas les données des sentiers de motoneige.
J'ai également utilisé des applications pour téléphones intelligents telles que motoneige, mais cela demandait de sortir mon téléphone de mon manteau toutes les fois où je désirais la consulter. De plus, j'ai des réserves à exposer mon appareil au froid et aux intempéries…
Cette saison, j'ai donc décidé de renouveler mon GPS pour un Montana 650 et d'y installer les cartes de TrakMaps. Dans ce premier article, je vais vous présenter mes premières observations et impressions après l'avoir utilisé lors des mes dernières randonnées.
En débutant, je dois dire, même si ça peut sembler hors contexte, que le GPS Garmin Montana 650 est beaucoup mieux adapté pour l'utilisation en motoneige que mon «vieux» Garmin 60CS. L'écran, la rapidité à se localiser lors de l'allumage, la précision sont tous des éléments qui placent le Montana loin devant. Alors, si vous ne possédez pas d'appareil GPS et que vous aimeriez en acquérir un, prenez le temps de magasiner afin d'en sélectionner un qui répond bien à vos besoins. Pour ma part, comme critères principaux, je voulais avoir un GPS avec un écran assez large pour être consulté lorsque la motoneige est en mouvement et je voulais qu'il soit équipé d'une fente pour carte microSD.
Revenons à TrakMaps. Les cartes de sentiers sont disponibles sous deux médias, soit sur DVD et sur carte microSD. Je préférais le second média.
Après avoir ouvert la boite contenant les cartes TrakMaps, j'ai placé directement la carte microSD dans mon appareil GPS et je l'ai démarré. Bingo! La carte de sentiers apparait immédiatement sans autre configuration.
La beauté de TrakMaps c'est qu'en plus de la couche contenant les sentiers, on retrouve en dessous une carte topographique avec les courbes de niveau, les routes, les rivières, les lacs, etc. On peut donc se localiser très facilement et voir qu'on longe un lac par exemple.
En plus des sentiers, on retrouve les courbes de niveau, les routes, les lacs, rivières, etc…
Avant de partir pour ma première randonnée avec le GPS, j'ai installé une fixation sur le guidon de ma motoneige de façon à ce que l'écran soit bien en vue. En fait, lorsque je roule, je n'ai qu'à baisser les yeux légèrement pour l'apercevoir. Jusqu'à présent, je n'utilise le GPS que pour naviguer dans les sentiers. Je peux donc voir les courbes qui s'en viennent, les intersections et ainsi de suite. Je conserve les tracés dans le GPS puisque je ne l'ai pas encore branché à mon ordinateur. L'utilisation du GPS avec un ordinateur, la préparation d'un itinéraire et le transfert de celui-ci sur mon Montana feront partie de mon second article.
Lors de mon utilisation de TrakMaps, j'ai trouvé que le niveau d'information sur la carte est très adéquat. Les sentiers sont bien identifiés et la précision des données est très bien. Ceci dit, il faut comprendre que le tracé des sentiers peut avoir changé suite à une perte d'un droit de passage par exemple. Les données dans un GPS, que ce soit en motoneige, en quad ou en voiture doivent être considérées comme une aide à la navigation et non comme référence absolue. Il faut donc quelques fois ignorer ce qui est affiché à l'écran et se fier uniquement à la signalisation et/ou à vos sens et votre logique.
En terminant, j'aimerais remercier notre partenaire TrakMaps pour sa contribution pour la tenue de cet essai. Pour de plus amples renseignements sur TrakMaps Motoneige, cliquer ici.
Je vous invite à lire la suite de cet essai qui sera publié au cours des prochaines semaines sur le magazine Motoneiges.ca.