Granby : Des motoneiges indésirables au parc Des Saules

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Les motoneiges donnent des cheveux gris à Claude Poulin. Le résident de la rue Louis-Joseph-Fournier, à Waterloo, en a assez de voir les machines à neige emprunter le parc Des Saules pour rejoindre un sentier situé non loin de l’espace vert. Après les motoneiges, le Waterlois craint l’arrivée des motocross et des VTT dès la fonte des neiges.
 
Claude Poulin consacre sa retraite à l’aménagement du parc de son quartier sis à quelques pas de la rue Lewis depuis une dizaine d’années. Un espace gazonné de 185 000 pieds carrés qu’il dorlote pour le bien du voisinage. Mais cet hiver, le passage de motoneiges au parc Des Saules l’a découragé. 
 
«C’est un manque de respect pour celui qui s’occupe du parc. Présentement, c’est les motoneiges. J’ai peur que cet été les VTT et les motocross passent dans le parc», confie le citoyen bénévole.
 
D’après M. Poulin, les motoneigistes accèdent au sentier via le parc simplement pour réduire le nombre de kilomètres au compteur de leur machine. Une problématique facile à régler au dire du citoyen. «Au lieu de faire le tour, ils (motoneigistes) prennent un raccourci pour rejoindre une piste de motoneige. Je ne me demande pas grand-chose à la Ville. Je veux juste que l’on mette des poteaux entre deux arbres pour bloquer l’accès. Mais à la Ville, on m’a dit qu’ils (motoneigistes) avaient le droit de passer par là. Je trouve ça aberrant.»
 
Claude Poulin a donné vie au parc Des Saules avec l’aide de bénévoles, donateurs et de la Ville de Waterloo. Des jeux pour enfants et bientôt des tables à pique-nique un jeu de pétanque vont décorer le paysage. Un petit joyau pour le citoyen engagé. Et pas question d’y voir déambuler des engins motorisés.
 
«Ici, c’est un quartier tranquille. Si on ne fait rien, les motocross et les VTT vont passer à travers le parc. Je ne veux pas être malcommode, mais quand tu tolères une fois, tu tolères tout le temps. J’aurais aimé que la Ville mette ses culottes. Je ne demande rien. Seulement des piquets», indique Claude Poulin.
 
À la Ville de Waterloo, on comprend les doléances du citoyen de la rue Louis-Joseph. Selon le maire Pascal Russell, peu de moyens s’offrent à l’administration municipale pour mettre fin au manège des motoneigistes.
 
«C’est vrai que des gens ont tendance à prendre un corridor pour rejoindre un sentier et c’est désolant. Je comprends M. Poulin, mais mettre des pancartes (interdisant l’accès au parc), ça ne règle pas la situation. De notre côté, on a regardé avec la Sûreté du Québec et on nous a confirmé qu’ils (motoneigistes) ont le droit passer sur la voie publique sur une distance d’un kilomètre pour se rendre à un restaurant ou une station d’essence»

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