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La course dans les tripes

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Les gens qui font de la course de motoneige au Québec doivent être d’abord et avant tout de vrais passionnés qui ne font surtout pas cela pour l’argent, mais bien pour le plaisir de vivre une sorte de fièvre.

À eux seuls, les Asselin, le père, Yvon, et ses deux fils, Dave et Donavan, de La Doré, comptent une cinquantaine d’années d’expérience dans le domaine des courses.

« J’ai commencé dans les années 1970 à courir et ma dernière compétition a été le Challenge Kanada de 1998, explique le père, Yvon. Je vis, je respire pour les courses. Aussitôt que nous voyons l’hiver arriver, la fièvre nous prend et nous commençons à travailler notre saison. »

Même attitude de la part des fils, qui ont hérité de l’esprit combatif du père.

« Aussitôt que j’ai quelques heures de libres en soirée, une fois le travail terminé et que tout est correct à la maison, je me rends au garage pour travailler sur les motoneiges ou, si la neige est là, je me rends à la piste d’entraînement pour peaufiner ma technique », explique Dave.

L’autre fils, Donavan, travaille dans le domaine de la motoneige pour un concessionnaire BRP local. Il vient tout juste de suivre des cours de perfectionnement pour aller encore plus loin dans ses connaissances des motoneiges d’aujourd’hui. Lui aussi, aussitôt qu’il a du temps libre, il ne pense et ne vit que pour le snocross.

Surfaceuse

Pour vous donner une petite idée de leur désir de gagner et de toujours se retrouver en avant dans les courses, mentionnons que le groupe s’est acheté une surfaceuse BR 400 pour se faire une piste privée et ainsi pouvoir s’entraîner dans des conditions véritables, comme en course.

« Lorsque la saison de courses débute, nos motoneiges ont fait autant de millage que lors d’une saison, explique le père, Yvon. Nous nous présentons au fil de départ avec des machines qui ont roulé de 250 à 300 milles, ce qui représente le même millage que nous faisons lors d’une saison de courses. Lorsque nous nous présentons à un programme de courses, c’est pour gagner et non pas pour faire la parade », conclut l’homme avant d’aller rejoindre ses fils à la remorque de courses.

En fin de semaine dernière, à La Doré, non seulement il voyait à ce que ça tourne rond pour l’équipe, mais il était aussi responsable du tracé de la piste, de son entretien. Vraiment, ces gens ont la course dans les tripes.

Les meilleurs à Lévis

Plus de 80 coureurs sont attendus à Lévis pour la présentation du deuxième Snocross de Lévis, qui se déroulera les 11 et 12 mars.

« Nous nous attendons à voir sur la piste les meilleurs du Québec et fort probablement des coureurs d’autres circuits des États-Unis et du Canada, explique Stéphane Duchaine, organisateur de l’événement.

« Cette année, nous aurons plus de neige pour faire la piste dont la confection a été confiée au coureur Mathieu Buteau, qui porte les couleurs de TY Moteurs sur le circuit québécois. Nous n’avons pas encore reçu de confirmation, sauf qu’il se pourrait fort bien que des coureurs comme Kevin Benoît et Tim Tremblay, qui courent sur le circuit ISOC, soient de la partie. »

Pour le promoteur de l’événement, Yvan Théberge, le circuit de cette année sera sans aucun doute un atout pour attirer les coureurs.

« La piste sera plus large et plus longue, ce qui permettra aux coureurs de performer au maximum. Cela va sûrement attirer plus de coureurs. Nous avons eu la confirmation que BRP allait nous envoyer des coureurs des États-Unis et de l’Ontario. Pour les spectateurs, la quantité d’estrades a été augmentée. »

Ainsi donc, seront à l’œuvre les meilleurs du circuit québécois SCMX Camoplast, tels Dave Allard, Davel Asselin, Donavan Asselin, Michael Ouellette qui vont tout donner pour conserver leurs positions aux classements.

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