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La fermeture de la piste de motoneige de Percé provoque des pertes importantes pour le milieu touristique

La fermeture de la piste de motoneige de Percé provoque des pertes importantes pour le milieu touristique

La fermeture du sentier de motoneige donnant accès à Percé fera perdre beaucoup d’argent à l’industrie touristique de la Gaspésie. Le principal hôtelier ouvert en hiver pour accueillir les motoneigistes enregistre une baisse de 50 % de son chiffre d’affaires depuis deux semaines.

Fermé il y a près de deux semaines, le maire de Percé, André Boudreau, explique que le sentier se trouvait sur l’emprise d’une route municipale reliant le cœur du village historique au sentier provincial. Afin de contourner un ravin, les motoneiges empiétaient sur la voie publique et devaient traverser des entrées privées, ce qui a provoqué des plaintes à la Sûreté du Québec.

Motoneige - Percé est une destination très prisée par les motoneigistes
Motoneige – Percé est une destination très prisée par les motoneigistes

«C’était la solution qu’on avait trouvée cette année parce que des propriétaires ne voulaient pas qu’on passe sur leur terrain. La Sûreté du Québec, quand ils ont des plaintes, ils répondent. On tourne en rond si personne ne veut donner son autorisation», analyse le maire Boudreau.

Comme la saison est trop avancée, il travaille pour une solution l’hiver prochain.

«Il faudra trouver un autre tracé qui éloigne les motoneiges de la circulation routière. On passera sur des terrains municipaux ou gouvernementaux.»

Déjà, une équipe vérifie des anciens sentiers pour trouver un tracé acceptable pour tous.

Des pertes importantes
L’économie de Percé et l’image globale de la Gaspésie sont touchées.

«C’est une perte pour Percé et la Gaspésie. Pour venir à Percé, les motoneigistes voyagent par la Baie-des-Chaleurs et Gaspé. Ça n’a pas seulement des retombées économiques pour Percé. Ce qui est le plus dommageable, c’est qu’on perd notre nom comme destination touristique en motoneige», illustre M. Boudreau.

Pour le propriétaire de l’établissement La table à Rolland, les impacts sont considérables.

«C’est 50 % et c’est une dizaine d’emplois qui sont disparus, commente Jean-Pierre Lepage. J’ai beau faire des convois via une piste sauvage, les motoneigistes ne veulent pas venir parce que la piste est fermée.»

Avant sa fermeture, M. Lepage indique que la saison était bonne, en raison notamment l’importante quantité de neige reçue dans la région cet hiver.

Une importante assemblée aura lieu le 17 mars prochain afin de trouver des solutions.

«Tant que c’est pas signé, je n’y crois pas», laisse tomber M. Lepage.

Crédit photo : Dominique Maheu

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