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ToggleLa Gaspésie, là où on fabrique la neige
Le Rocher Percé demeure toujours une des attractions les plus recherchées par les motoneigistes. Photo : Courtoisie
« Nous avons tellement de neige que nous pourrions en vendre à qui en veut dans les autres régions du Québec.»
Voilà comment le représentant régional de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Danis Pelletier, résume la situation actuelle dans sa région.
« Lors de la dernière tempête de neige, les opérateurs de surfaceuses ont rencontré des murs de neige de plus de 15 pieds à certains endroits sur les sentiers. Nous avons dû renouveler toute la flotte de surfaceuses du côté nord de la péninsule parce que la machinerie que nous avions ne suffisait pas à la tâche », raconte M. Pelletier
« Pour les 400 bénévoles des 17 clubs de la région, entretenir le réseau de plus de 3000 kilomètres de sentiers, n’est pas toujours une sinécure. Heureusement, ces derniers sont fiers et ils ont à cœur d’offrir aux motoneigistes de très beaux sentiers. »
« Il faut croire que nous avons de la qualité puisque nous avons des gens des États-Unis et de l’Ontario qui achètent des cartes de membres dans la région afin de profiter de nos conditions d’enneigement exceptionnelles. Même les Européens aiment bien venir faire leur tour en Gaspésie, surtout au mois de mars », ajoute M. Pelletier.
Pas seulement le Rocher
Il est certain que l’attrait du fameux Rocher Percé demeure un des éléments les plus attractifs pour les motoneigistes qui veulent tous le voir en hiver. Toutefois, de l’avis de Danis Pelletier, il y a beaucoup d’autres choses à voir.
« Ici, les montagnes et la mer se croisent à tous moments. Vous pouvez rouler dans un sentier et tout à coup, déboucher sur une vue imprenable de la mer. Vous retournez dans la forêt et quelques minutes plus tard, encore une fois, c’est la mer. Le spectacle change à chaque courbe du sentier. Vous pouvez rouler 300 à 400 kilomètres sans jamais avoir le même point de vue. »
Chic-Chocs et info
La Gaspésie, c’est aussi le pays des plus hautes montagnes du sud du Québec, les Chic-Chocs.
« Leur présence attire les motoneigistes qui veulent découvrir des paysages uniques, mais aussi ceux qui veulent monter en altitude pour voir le monde avec une autre perspective », explique l’expert.
« Ici, très souvent, lorsque l’on arrive au sommet d’une montagne, au-dessus d’un village, les maisons qui sont au bas ressemblent à des blocs Lego tellement elles paraissent petites. »
« On peut donner aussi en exemple le sentier 597 de L’Anse Pleureuse à Grande- Rivière, en passant par Murdochville. Toute une aventure qui vous fait passer par toute une gamme d’émotions avec les décors, les orignaux, les paysages de bord de mer. Tout y est pour faire la différence. »
Accès
Vous pouvez entrer en Gaspésie en motoneige par le sentier Trans-Québec numéro 5, en passant par le Bas – Saint-Laurent. Il est aussi possible de rejoindre la région en voiture, via la route 132.
La région débute à Mont-Joli, d’où vous pouvez partir pour faire le grand tour de la Gaspésie. Vous allez découvrir une région aux visages uniques, avec de vrais motoneigistes qui aiment bien avoir de la visite, comme ils se plaisent à le dire.
Si dans le passé, cela représentait une randonnée plus téméraire, aujourd’hui, avec l’amélioration des sentiers et des services, il n’y a plus de raison de manquer une telle aventure.
Les phoques aux Îles
Si par hasard, vous désirez pousser l’aventure encore plus loin, vous pouvez traverser aux Îles-de-la-Madeleine, où le club local entretient 137 kilomètres de sentiers.
Là, vous serez encore plus dans un autre monde. En février, vous pouvez admirer les phoques sur la banquise. L’accès se fait par le traversier de Souris (Île-du-Prince-Édouard) jusqu’à Cap-aux-Meules.
Pour en savoir plus : Tourisme Gaspésie 1-800-463-0323 ou Tourisme Îles-de-la-Madeleine (418) 986-2245