La motoneige, un moteur économique important
Crédit Photo : Audrey Folliot, Bell Média. Une motoneige stationnée près du lac Duparquet, en Abitibi-Ouest
Avec près de 19 000 bolides immatriculés en 2017, la motoneige demeure un moteur économique important pour l'Abitibi-Témiscamingue.
La région se classe ainsi au troisième rang des régions comptant le plus grand nombre de motoneiges en circulation, derrière le Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Capitale-Nationale.
Ce nombre n'avait pas été aussi élevé depuis 2013, mais on notait tout de même une croissance constante. Plusieurs raisons font de la région une destination de choix pour la motoneige.
« On peut compter naturellement sur la qualité de l'aménagement de nos sentiers et leur entretien, la qualité de la neige aussi et sa présence prolongée. Le mélange de tronçons aussi en pleine nature et en secteur habité. On peut aussi penser au fait qu'il est possible de faire un grand un nombre de boucles vu la complexité de notre réseau. » – Mariella Collini, agente de recherche à l'Observatoire de l'Abitibi-Témiscamingue
Selon une récente une étude effectuée par Segma Recherche, l'industrie de la motoneige représente 52 M$ de retombées économiques, dont 26 M$ directement dans l'économie régionale, ce qui assure la pérennité de nombreux pourvoyeurs et commerces.
Pas sans risques
La réputation de la région n'est plus à faire, alors que les motoneigistes de partout sont satisfaits à 87 % de leur expérience, selon la même étude.
Malheureusement, ce loisir n'est pas sans risques, alors qu'on dénombre 146 victimes d'accidents impliquant une motoneige hors du réseau des chemins publics entre 2012 et 2017 dans la région. De ce nombre, 5,5 % sont décédées.
« Dans la littérature et les rapports de la Sureté du Québec, les causes les plus fréquentes étaient généralement liées à la conduite et à la vitesse imprudentes. Plusieurs drames surviennent aussi dans l'obscurité. » – Mariella Collini
La région compte le plus imposant réseau de sentiers, avec 3 970 kilomètres de sentiers fédérés entretenus par 12 clubs, incluant ceux de Lebel-sur-Quévillon, Matagami et Radisson.
Divers outils existent pour faciliter la vie des motoneigistes.
