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ToggleTempératures chaudes et neige en voie de disparition ont mis la patience des motoneigistes à rude épreuve. Mais malgré un mois de décembre désastreux, le froid des derniers jours a donné le véritable coup d’envoi à la saison 2015-2016.
«On a vraiment eu un départ très lent par rapport aux autres années», avoue le directeur des opérations du Club de motoneige Caribou-Conscrits, Tommy Gagné, qui se dit persuadé de voir la situation s’améliorer dès cette semaine.
Le tronçon de 50 km qui relie le Saguenay au sentier no 23 à Hébertville n’a d’ailleurs été ouvert officiellement que le 3 janvier, une date inhabituellement tardive.
Réseau prêt à 90 %
Même s’ils ne sont pas tapés de façon optimale, la majorité des sentiers de motoneige, soit 90 % du réseau, sont maintenant ouverts dans l’ensemble de la région selon la Fédération des clubs de motoneige du Québec. Il est toutefois déconseillé de s’aventurer sur les grands plans d’eau, comme le Lac Kénogami ou la Rivière aux écorces dans le parc des Laurentides.
Mercredi dernier, le secteur du village de Lamarche et la portion de sentiers entre Saint-Ambroise et Shipshaw n’étaient toujours pas surfacés, selon le Club Caribou-Conscrits.
Signe que la saison 2015-2016 en est une exceptionnelle au niveau des conditions, certaines surfaceuses se sont enlisées à des endroits où elles n’avaient jamais eu de problème à circuler.
«Le manque de gel au sol laisse des fonds de boue sous la neige. Mais les motoneigistes ont très hâte de prendre les sentiers dans la région. Alors on se dépêche de taper, et c’est très dur sur la machinerie», note également le président du Club de motoneigistes Lac-Saint-Jean, Gaétan Gagné.
Une surfaceuse s’est notamment embourbée sur une portion du sentier no 23 dans la Réserve faunique des Laurentides. «Ça n’était jamais arrivé à notre conducteur qui passe là depuis une quinzaine d’années. Et là, il s’est enlisé», mentionne M. Gagné.
Nombreux patrouilleurs
Le début de saison tardif a aussi créé un manque à gagner du côté de la vente des droits d’accès aux sentiers.
«Nos patrouilleurs vont se promener plus que les années passées. On invite les gens à se procurer leur droit d’accès rapidement. Ça coûte pas mal plus cher de l’acheter sur les sentiers», avertit Jules Tremblay du Club de motoneigistes du Saguenay.
D’après ses estimations, près de 15 % des droits de sentiers n’ont toujours pas été vendus par rapport à la même période l’année dernière.