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ToggleLa sécurité en tout temps
Le ministre des Transports, François Bonnardel, entouré du président de la Fédération des clubs de motoneigistes, Mario Gagnon (à gauche), et du directeur général, Stéphane Desroches. Crédit Photo : Julien Cabana
La Semaine de la sécurité en motoneige se déroule depuis samedi sur tout le territoire québécois. Plusieurs événements se sont tenus en fin de semaine dernière dont une randonnée spéciale avec le ministre des Transports, M. François Bonnardel.
« C’est un événement très important pour faire de la prévention et rappeler aux gens que la sécurité est importante en tout temps aux commandes d’une motoneige », a expliqué le ministre en entrevue avec Le Journal à l’Auberge Sacacomie en Mauricie.
« C’est une industrie très importante, qui repose sur le travail de milliers de bénévoles qui assurent le réseau de sentiers. Ces gens sont passionnés. Il faut toujours se rappeler toutefois que lorsqu’on utilise une motoneige, la conduite responsable est de mise. »
Motoneigiste depuis plus de 25 ans, le ministre sait de quoi il parle. Natif de Granby en Montérégie, il y a fait ses premières armes avant d’aller s’amuser dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
« Je vais être là avec la Fédération des clubs de motoneigistes pour réaliser les projets qui sont nécessaires », a répondu le ministre qui veut assurer la pérennité de l’activité.
Opérations réussies
Dimanche, il y a eu trois opérations conjointes de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec et de la Sûreté du Québec (SQ). Trois postes de contrôle avaient été installés pour rencontrer les motoneigistes et les sensibiliser à une conduite responsable.
« Je considère que nous avons réussi notre but à savoir de rencontrer le plus de motoneigistes possible, afin de les sensibiliser à une conduite sécuritaire aux commandes de leur motoneige », a précisé le directeur général de la FCMQ, Stéphane Desroches.
« Nous avions l’appui des patrouilleurs de la SQ et de ceux de la police de Laval, qui ont pu faire des vérifications. Les motoneigistes doivent se rappeler qu’il est interdit de modifier le système d’échappement de leur motoneige. La motoneige d’un contrevenant a été sortie des sentiers et placée sur une remorque. Il devra maintenant apporter les modifications nécessaires pour ramener son engin aux normes, en plus de payer l’amende sévère qu’il a reçue. »
En plus du poste de Laval, des policiers et des représentants de la FCMQ étaient présents à Labelle et à Saint-Raymond, dans Portneuf.
Portes Ouvertes
Plus de 16 000 personnes ont participé à l’opération portes ouvertes de la Fédération la fin de semaine dernière.
« De plus en plus de gens participent à cette découverte de nos sentiers. Il faut croire que cela porte fruit puisque le nombre de membres augmente à chaque année à la Fédération », se réjouit le président Mario Gagnon.
« Ce que nous désirons avec cette fin de semaine gratuite, c’est faire comprendre aux gens ce qu’est devenu le monde de la motoneige et comment les bénévoles font un travail colossal pour arriver à créer ce réseau de plus de 33 000 kilomètres de sentiers. »
Réaction stupide
La publication sur la page Facebook de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec de l’intervention de la SQ qui a forcé un individu à sortir sa motoneige des sentiers soulève la colère de certains. Ils se disent motoneigistes, mais ils sont en réalité des délinquants. Ce sont ces imbéciles qui détruisent la motoneige. En se vantant qu’ils vont continuer à transgresser la loi et qu’ils vont se sauver de la police dans les sentiers, ils vont mettre en danger d’autres motoneigistes qui eux pratiquent leur loisir dans les règles. Lorsque l’on mentionne qu’il y a des gens qui conduisent leur motoneige avec leur pouce au lieu de leur tête et que souvent le problème se situe entre les poignées et le banc, ce sont ces gens qui sont visés.
Attention au froid
Lorsque l’on circule en motoneige par grand froid, il y a des règles à respecter pour éviter les engelures. Il est préférable d’utiliser des mitaines au lieu de gants parce que vos doigts ne seront pas immobilisés. Vous pourrez les bouger en tout temps. Également, le port de gants chauffants et de semelles chauffantes est recommandé. Aussi, il est préférable d’aviser une personne de votre entourage pour votre randonnée en lui mentionnant où vous allez et à quelle heure vous croyez revenir. De cette façon, si vous avez un problème, on aura une piste pour vous retrouver. L’utilisation d’un téléphone cellulaire est possible dans bien des cas. Idéalement, il est préférable d’avoir en plus un téléphone satellitaire qui vous permettra de communiquer en tout temps avec les secours.