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ToggleL’Abitibi Témiscamingue un rendez-vous pour les motoneigistes
Avant-Propos
Pour les adeptes de la motoneige qui n’ont jamais eu la chance de séjourner en Abitibi Témiscamingue, je vous conseille fortement de vous réserver du temps pour une petite tournée. Cette région nordique vous offre une belle qualité de sentiers.
L’an passé, Tourisme Abitibi Témiscamingue m’a invité à venir découvrir son « terrain d’amusement » de 3,700 km, il est entretenu par 9 clubs de motoneigistes et plusieurs bénévoles qui travaillent d’arrache-pied pour offrir aux motoneigistes des sentiers en bonne condition et sécuritaires. Je vous invite à voyager avec moi pour découvrir l’Abitibi- Témiscamingue en motoneige!
Endroit idéal pour les motoneigistes
La veille du départ, nous avons séjourné à l’hôtel Forestel de Val d’Or, porte d’entrée de l’Abitibi Témiscamingue. L’hôtel donne accès directement aux sentiers. En plus d’être bien organisé pour recevoir les motoneigistes, il y a beaucoup d’espace de stationnement pour les remorques, il suffit ensuite de partir à l’aventure pour quelques jours.
Jour du départ
Lors de mon escapade, j’étais accompagné de mon photographe Serge Sabourin. Le soleil était au rendez-vous. Malgré la température glaciale de -32C, le climat était sec, on ne sentait pas le froid.
Notre première destination est le village de Ville-Marie au Témiscamingue. Pour s’y rendre, nous devons emprunter le sentier le plus court, soit la Route régionale 309 qui relie deux secteurs en un temps record.
Paysage minier
Lorsque nous avons quitté l’hôtel, le chemin menait vers le sentier 309 qui est en bordure d’une ancienne mine désaffectée au nom de Bourlamaque, aujourd’hui lieu historique. Le paysage, absent de montagnes, donne l’impression de traverser un immense désert en hiver. Quelle belle image pour un début de voyage qui donne le goût de poursuivre!
À l’intersection de la route 309, deux choix s’offrent aux motoneigistes : le sentier provincial 83, le plus long vers Rouyn-Noranda, ou le rapide 7 étant le plus court.
Sentiers bien entretenus et diversifiés
Au moment de s’engager sur le sentier 309 vers le rapide 7, on constate que le sentier venait tout juste d’être surfacé. Après quelques kilomètres, nous avons rencontré le chauffeur sur sa surfaceuse. Nous l’avons dépassé pensant que notre plaisir allait se terminer, à notre grande surprise le sentier était en bonne condition. Durant notre trajet nous étions alertes, car le sentier présente plusieurs courbes et pentes. À certains endroits, nous avons l’impression d’être dans un tunnel, les arbres se referment sur nous, mais quelle belle sensation!
Rapide 7
Près de Belleterre, il y a un point d’arrêt où on espère faire le plein d’essence et de nourriture. Un homme seul très aimable dans le relais nous accueille, mais il n’y a pas d’essence et pas de nourriture. Le relais offre du café et de l’essence en petite quantité. Il est conseillé de ne pas dépendre du relais et de contacter l’endroit avant de vous y rendre.
Direction village de Belleterre
Après un repos bien mérité, on reprend le sentier. Il reste quelques kilomètres avant d’arriver au village de Belleterre pour dîner avant de terminer notre journée. Nous avons traversé le barrage rapide 7, avons parcouru un sentier très sinueux, où il manque beaucoup de signalisations. Je dirais même qu’il est parfois dangereux. Après quelques kilomètres sous le beau soleil qui plombe sur la forêt, nous arrivons à bon port au village de Belleterre. C’est un endroit pittoresque de quelques habitants, de toute beauté et qui ressemble à un village western
Le Bellecity Resto Bar
Nous avons garé nos motoneiges en face du restaurant qui porte un nom de genre western. Nous sommes attablés avec plusieurs autres motoneigistes qui proviennent de l’Ontario. Nancy Gauthier, serveuse et propriétaire du restaurant, nous fait découvrir sa cuisine maison.
Retombées économiques de la motoneige
Nancy mentionne que sans la pratique de la motoneige, le village serait désert en hiver et que son restaurant serait fermé ainsi que bien d’autres commerces. Plusieurs motoneigistes de l’Ontario y viennent pendant la semaine, le restaurant est limitrophe de cette province, ce qui génère de bonnes retombées économiques.
Direction Ville-Marie
Après le repas, on remonte sur nos véhicules pour se diriger vers notre destination finale en empruntant le sentier provincial 63. Il était en bonne condition, un peu sinueux, mais agréable à conduire.
Durant le parcours, nous sommes arrivés à une intersection pour ensuite emprunter une piste cyclable qui offre un paysage différent de celui que nous avions vu. Derrière les grands espaces, on aperçoit des montagnes au loin et beaucoup de feuillus comparativement aux épinettes antérieurement. C’est agréable de circuler sur cette large piste qui offre de beaux paysages tout au long de notre randonnée.
Arrivée à notre destination
Lorsque nous sommes arrivés à Ville-Marie, nous avons bifurqué en dehors du village pour nous diriger à La Bannik. À notre arrivée, un paysage à couper le souffle s’offre à nous : le lac Témiscamingue. C’était la fin de notre journée! C’est avec cette image de sérénité que je vous laisse et vous donne rendez-vous à la prochaine chronique pour la fin de mon aventure!