La vente d’un lot dans le quartier industriel inquiète le Club de motoneige d’Amos. Le président, Gérard Perron, aurait aimé une meilleure collaboration de la Ville d’Amos dans le dossier.
Lors de la dernière séance du conseil de la Ville d’Amos, le lundi 5 novembre, la Ville d’Amos était sur le point d’accorder la vente d’un terrain situé sur la rue des Papetiers dans le quartier industriel à l’entreprise Coffra-Teck. L’entrepreneur désire y ériger un immeuble industriel.
Des retombées trop importantes
Présent à la séance, le président du Club de motoneige, Gérard Perron, s’est dit inquiet et déçu de cette décision rapide du conseil. «On a pas su que le terrain était en vente, a-t-il décrié aux conseillers et au maire, Ulrick Chérubin. Le sentier de motoneige, Trans-Québec, passe sur le terrain et on craint de perdre notre droit de passage.»
M. Perron a poursuivi en mentionnant que les déplacements de sentier demandent beaucoup d’énergie et d’argent. «On n’a pas juste ça à faire déplacer des sentiers», a-t-il lancé.
D’autres citoyens présents ont immédiatement appuyé M. Perron. Le propriétaire du Complexe Hôtelier Amosphère, Jean-Pierre Frigon, est aussi intervenu en sa faveur. «M. Perron parle au nom de 700 membres, a-t-il ajouté. Il faut assurer un droit de passage sur le terrain. M. Perron mérite l’appui de notre milieu.» Il a aussi rappelé le moteur économique important que représente l’industrie de la motoneige pour Amos et la région.
Le conseil retire le point
Devant les inquiétudes, le conseil a plié aux demandes du Club et a décidé de retirer le point confirmant la vente du terrain. «On a toujours travaillé de concert avec le Club de motoneige, a affirmé le maire d’Amos, Ulrick Chérubin. Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une industrie touristique majeure.» Une réunion est prévue avec M. Perron, le directeur général de la Ville d’Amos, Guy Nolet, la directrice du service de l’urbanisme, Josée Banville ainsi que l’entrepreneur, Coffra-Teck.
En entrevue, le président du Club de motoneige a précisé avoir eu des discussions avec l’entrepreneur confirmant qu’il accorderait le droit de passage. «Toutefois, mon intervention va plus loin que ça, a-t-il poursuivi. S’il ferme ses portes dans cinq ans, rien ne nous garantit notre droit de passage à long terme.»
M. Perron désire donc avoir une entente claire avec la Ville d’Amos et l’entrepreneur. Il demande aussi une marge de recul de huit mètres afin de garder un accès du garage au sentier de motoneige.