es motoneigistes du Québec demandent une aide financière au gouvernement provincial pour l’entretien des sentiers.
Sans ce soutien, la pratique de la motoneige sur des sentiers balisés pourrait être compromise à moyen terme.
Les besoins de financement sont particulièrement criants en Abitibi-Témiscamingue, selon le directeur du Club de motoneige de Val-d’Or, Nelson Laflamme. « Nous sommes la région au Québec qui a le plus grand kilométrage à entretenir », affirme-t-il.
La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est actuellement en pourparlers avec le ministère des Transports. La proposition discutée en ce moment serait un financement de trois ou quatre millions de dollars par année pendant trois ans.
Cette option est raisonnable, estime Nelson Laflamme : « Sur les 200 millions de dollars que nous envoyons au gouvernement par le biais des taxes, nous demandons entre trois et quatre millions. »
La directrice générale de l’Office du tourisme de Val-d’Or, Nancy Arpin, insiste elle aussi sur l’importance de financer l’entretien des sentiers. « Si on veut garder la motoneige comme un moteur de développement économique, oui on devrait lui apporter une aide, parce qu’il y a un apport économique très important », souligne-t-elle.