C’est le moins qu’on puisse dire. Le Club Ook-Pik et ses membres rongent leur frein en attendant que Dame Nature soit plus clémente.
«Partout, il y en a qui en font et ici on a peu ou pas de neige», s’indigne Michel Thibault, président du Club Ook-Pik. De mémoire, il n’a vu une scène semblable qu’aux débuts des années 2000.
«On avait commencé la saison le 17 janvier et on a fini le 20 mars. Normalement, on commence la deuxième semaine de décembre et on finit vers la mi-avril», précise-t-il.
Pour l’instant, pratiquement aucune opération n’a été effectuée par le club depuis le début de l’hiver. La neige s’est fait discrète et les 530 membres sont impatients de pouvoir enfourcher leurs bolides sur les 177 kilomètres de cette association.
«On n’a pas le choix, poursuit M. Thibault. Je vérifie Météomédia à tous les jours pour voir les tendances. Les gens sont conscients de ça. C’est un peu plate. On va vivre avec.»
À l’extérieur
Si cette pénurie de flocons se poursuit plus longtemps, Michel Thibault estime que certains membres seront tentés de se diriger vers d’autres régions déjà ensevelies sous un suffisant tapis blanc, comme le Saguenay ou Charlevoix.
D’ici là, le traditionnel souper de début de saison aura lieu le 16 janvier. Ce rassemblement était habituellement succédé de la bénédiction annuelle des motoneiges, mais aucune date n’a été avancée pour l’instant.