Même si le règlement entrera en vigueur seulement le 17 avril prochain, Nelson Laflamme espère obtenir la tolérance de la Sûreté du Québec pour les motoneigistes qui circuleront dans les sentiers fédérés entre minuit et 6h du matin.
Cette décision des villes et des MRC de la région fait référence à la Loi 121, interdisant la circulation des véhicules hors route (VHR) durant la nuit, et ce, partout au Québec. Le ministère des Transports permettaient toutefois aux MRC de choisir d’appliquer ou non un règlement adapté aux réalités de chaque endroit.
«Le ministère des Transports n’utilisera pas son droit de veto, donc la circulation 24 heures sur 24 devient effective immédiatement», a assuré M. Laflamme, administrateur régional de la Fédération des clubs motoneigistes du Québec. Cela rassure la communauté des motoneigistes (près de 5000 membres dans la région). C’est une très bonne nouvelle pour nous. Et pour le tourisme aussi.»
D’ailleurs, les retombées économiques du tourisme relié à la motoneige se chiffrent à plus de 50 millions $, selon une étude du ministère du Tourisme du Québec, citée dans le communiqué de la MRC de la Vallée-de-l’Or.
Les délais
Par contre, l’entrée en vigueur n’arrive que le 17 avril.
«Il s’agit simplement des délais pour les procédures d’application d’une règlementation. On espère donc que d’ici là, la Sûreté du Québec fera preuve de tolérance envers les motoneigistes qui circuleront la nuit, nombre pas si élevé que cela d’ailleurs», a estimé Nelson Laflamme.
Secteur non-résidentiel
D’autre part, selon l’administrateur régional, la plupart des sentiers fédérés se trouvent hors des aires habitées.
«On circule presque toujours dans le bois, donc on ne dérange pas les gens, a-t-il cru bon mentionner. Dans les secteurs habités, il y a toujours des règlements municipaux pour interdire d’y circuler.»
Autres mesures
Finalement, la Loi sur les véhicules hors route prévoit d’autres mesures, dont une plus grande distance entre les nouveaux sentiers et les résidences, l’augmentation des amendes pour les modifications illégales des VHR, et l’obligation de circuler avec un VHR muni d’un moteur quatre-temps ou deux-temps à injection directe d’ici 2020.