Le récent blocus imposé par l’Union des producteurs agricoles (UPA), demandant d’interdire le passage des motoneiges sur les terres de ses membres pour protester contre les coupures ministérielles dans l’assurance agricole, cause de sérieux soucis aux nombreux commerçants qui dépendent de l’industrie de la motoneige. C’est pourquoi l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ) et l’Association des hôteliers du Québec (AHQ) ont décidé d’écrire au premier ministre Jean Charest pour qu’il intervienne dans le dossier.
Sans vouloir prendre position dans le conflit opposant l’Union des producteurs agricoles (UPA) et le gouvernement, l’ARQ réclame une action rapide de la part du premier ministre pour éviter que la saison touristique hivernale ne soit en péril. « Les retombées économiques reliées à l’activité de la motoneige s’avèrent vitales pour un nombre incalculable de restaurants, d’auberges, de pourvoiries, d’hôtels et de motels, et ce, dans beaucoup de régions du Québec. L’interdiction d’accès aux sentiers à celles et à ceux qui pratiquent cette activité, causera à ces établissements et aux personnes qui y travaillent, un tort immense. » a fait savoir le vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’ARQ, François Meunier, dans sa lettre du 9 décembre dernier.
De son côté, l’AHQ dénonce le fait que les hôteliers soient pris en otage dans ce conflit. Selon elle, le blocage de l’accès aux sentiers praticables en motoneige sur les terres agricoles du Québec va entraîner des pertes considérables chez de nombreux hôteliers. « Nous vous demandons, Monsieur le premier Ministre, d’agir dans ce dossier afin d’éviter des pertes irréversibles au niveau économique, tant au niveau des pertes d’emploi que de la fermeture d’entreprises. » réclame la vice-présidente et directrice générale de l’AHQ, Danielle Chayer, dans sa lettre du 10 décembre dernier.
