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Mission: Viper R-TX SE- Collaboration spéciale David Berube, «Connecticut Dave»

Mission:  Viper R-TX SE- Collaboration spéciale David Berube

Il y a deux ans, nous avons entendu parler pour la première fois de l’entente entre Arctic Cat et Yamaha pour la production conjointe d’une motoneige à 4 temps; c’était une nouvelle aussi intéressante que surprenante. C’est ici sur ce magazine web SledMagazine.com que j’ai lu pour la première fois à ce sujet. Le poids léger, le châssis Sno Pro d’Arctic Cat avec excellente conduite et le moteur de 1049 cm3 de première qualité de Yamaha, m’ont semblé être / pouvoir être une combinaison gagnante.

J’ai changé pour le monde des motoneiges à 4 temps en 2012 pour toutes les qualités dont on a parlé et j’ai été entièrement satisfait de mon choix. J’avais hâte de voir la nouvelle Viper dans le monde des 4 temps et j’avais plein d’attentes et d’idées sur comment elle pourrait être et performer.

Quand j’ai reçu une offre pour passer du temps sur cette machine, j’ai été à la fois flatté de cette chance et anxieux d’y participer. Je ne suis ni un journaliste ni un pilote d’essai. Je parcours en sentier entre 3 000 et 5 000 miles / 4 800 et 8 000 kilomètres par année, surtour au Québec et dans le nord du Vermont. C’est dans ce contexte que je veux partager avec vous mes impressions sur la Viper. 

SR Viper vue de côté
SR Viper vue de côté

Mes premières impressions sur ce modèle SE bleu/blanc Yamaha débutent aussitôt avec son look stylisé et percutant. Je suis le premier à admettre que je ne jure que par « le jaune »; pourtant, je dois dire que j’ai toujours trouvé que la combinaison bleu/blanc Yamaha était attrayante. Le châssis SRV avec sa structure porteuse triangulée et son tunnel recouverts de peinture blanche en poudre offre une motoneige à l’allure très classique. C’est une très belle motoneige.

Pour ma première sortie en Viper et les premiers kilomètres de la Viper à la mi-janvier, nous nous sommes dirigés vers l’Auberge du km 31 dans les Monts Valin, à l’est du Lac-Saint-Jean au Québec. Il faisait plutôt froid (-23 °C) quand on s’est assis dessus la première fois et j’étais content que notre machine soit équipée du pare-brise Yamaha de hauteur moyenne pour mieux nous protéger du froid.

Dave

Le siège était ferme et étroit, mais aussi assez souple et large pour offrir un rembourrage confortable. L’excellente ergonomie de cette motoneige sautait aux yeux. Les marchepieds et les logements pour les pieds procuraient beaucoup d’espace et un appui solide autant en position assise que debout. L’angle des panneaux latéraux permettait de se glisser facilement vers l’avant pour une conduite plus agressive en virage sans vous coincer les genoux. Les poignées du guidon sont à une hauteur confortable qui rend la transition d’assis à debout sans effort.

Ça n’a pas pris beaucoup de temps pour me rendre compte que mes mains étaient bien au chaud, ce qui a été une merveilleuse découverte. C’était super d’avoir les boutons de commande « low-off-high » pour les poignées chauffantes sans que mon attention ne soit distraite en regardant un affichage progressif sur le cadran. Sans protège-mains ou manchons et avec les gants de cuir que je porte d’habitude pour conduire, c’est surprenant comme mes mains sont demeurées chaudes. Les poignées du guidon ont un diamètre d’un peu plus de 1 po/2,5 cm et nous donnent une bonne poigne solide, un peu comme les poignées Harley. Je me suis demandé si la partie avec une plus grande surface donnait plus de contact avec les chauffe-mains; peu importe pourquoi, ils fonctionnaient parfaitement.
 

Nous avons passé les trois jours suivants à conduire dans les sentiers des Monts Valins et aux alentours (Onatchiway, Falardeau, Valinouet, Tadoussac) pour un total de 620 miles / 998 km sur tous les types de sentiers. Honnêtement, faire de la motoneige ne peut pas être mieux que ça! Cette région est reconnue pour l’abondante quantité de neige qu’elle reçoit et il y avait déjà à peu près 3 pieds / 91 cm de neige au sol plus la nouvelle neige qui tombait chaque jour.

En peu de temps, la Viper est devenue confortable à conduire. La neige fraîche sur les sentiers balisés a donné des conditions de neige poudreuse abondante. Des virages précis, à la recherche du pic parfait et avec la sensation du mouvement présent m’ont procuré du plaisir tout le long de la randonnée.

Ski Tuner
Ski Tuner

Je n’étais pas familier avec les skis Tuner de Yamaha à double lisse ni avec les amortisseurs Fox Float 3. Alors, j’ai conduit la machine comme elle avait été préparée, avec 60 lb / 27 kg de pression d’air dans les amortisseurs avant et avec des lisses au carbure Top Gold 6" / 15 cm  de Qualipièces à la position interne des skis. Réglée ainsi et dans des conditions de neige folle, la motoneige avait une forte tendance à pousser ou sous-virer à la moindre accélération dans les virages. Les freins donnent une excellente sensation et freiner en douceur dans les virages aidait à corriger la poussée.

Durant les premiers 300 à 400 miles / 483 à 644 km, le moteur semblait un peu paresseux, mais plus la distance parcourue augmentait, plus la puissance du 1049 cm3 de Yamaha devenait nette et précise. Le système d’embrayage YXRC unique à Yamaha donnait l’impression d’être agressif, s’enclenchant à un RPM plus élevé que ma motoneige « jaune », et tirait fermement jusqu’à sa plage de régime moyen avec un régime maximum plus doux. C’est une performance solide dans la classe 600.

À la fin de ma première fin de semaine, je n’avais eu aucun problème avec la motoneige, que de bons mots pour cette Viper, incluant son look fantastique et son nom.

Et maintenant…

La fin de semaine suivante, c’était la randonnée SledMagazine.com dans 3 États et 1 Province avec le chroniqueur Greg Gilbert, «Greg du Vermont», et la motoneige d’essai à long terme la 800 Switchback AXYS  60e LE de Polaris.

Nous sommes partis de mon domicile à Holland au Vermont en direction de la frontière du New Hampshire sur des sentiers parfaitement bien entretenus.

La Viper en ligne
La Viper en ligne

Nous avions augmenté à 65 psi la pression de l’amortisseur de ski et la Viper glissait très bien sur la neige. C’était peut-être dû à cet ajustement de pression de l’amortisseur ou à la barre carrée des lisses au carbure Top Gold qui entrait plus profondément dans la surface durcie du sentier, mais de temps en temps la motoneige faisait lever le ski intérieur de façon prévisible et avec contrôle.

Le moteur Yamaha a continué de performer, les chauffe-mains ont continué de m’impressionner et la Viper est restée facile à conduire. Peut-être est-ce dû à la position du moteur dans le châssis SRV, mais j’ai vraiment eu l’impression que l’avant de la motoneige est plus léger que n’importe quel autre modèle à 4 temps que j’ai essayé. 

La Viper R-TX SE donne l’impression d’être très sportive, même avec un côté plutôt agressif. Nous avons conduit à travers différentes conditions de neige jusque dans le Maine. La Viper a été impressionnante à Rangley, The Forks et dans la région du lac Moosehead. Nous avons finalement traversé la frontière du Québec après Jackman et nous avons continué jusqu’à Lac-Mégantic, Québec.

Nous sommes revenus au Vermont après 580 miles/933 km de plus au compteur de la Viper et avec des souvenirs de moments magiques avec des amis bien spéciaux. Une fois encore, la Viper a donné de bonnes performances sans surprise ni problème, « comme on aime ».
 
C’était une randonnée d’essai qui a surpassé toutes les randonnées d’essai. Après 1 200 miles / 1930 km de Viper, la question est : « Qu’est-ce que j’en pense? »

La Viper R-TX de Yamaha est une excellente motoneige à tout point de vue. Elle est belle, elle se comporte bien, elle est confortable et facile à conduire, et il n’y a rien de désagréable en particulier.

Ceci nous amène à la prochaine question : « Est-ce que ce sera, est-ce que ça devrait être, est-ce que ça pourrait être ma prochaine motoneige? »

Quand je suis entré dans le monde plus moderne de la motoneige il y a 17 ans, j’avais demandé à un ami pour qui j’avais beaucoup d’estime (qui reconnaît aimer le « vert ») quelle motoneige je devrais acheter. Je me souviens de sa surprenante réponse : « Il y a 4 compagnies qui fabriquent des motoneiges, elles sont toutes bonnes, tu choisis une motoneige que tu penses que tu vas aimer et si tu l’aimes, tu restes avec ce manufacturier. »

Il y a beaucoup de vrai là-dedans. À ce moment-là, j’avais choisi la Mach Z 800 Triple, qui serait un dinosaure selon nos normes d’aujourd’hui. J’ai toujours été satisfait du support technique du manufacturier et mon concessionnaire local à Derby au Vermont fournit sa touche personnelle qui est toujours d’une grande importance pour moi. Si je n’avais pas une telle relation avec mon concessionnaire Yamaha local, cela pourrait influencer un changement pour l’un ou l’autre des manufacturiers. Si la situation changeait, la Viper de Yamaha serait un excellent choix pour moi. J’aimerais beaucoup avoir la chance d’essayer la Viper avec l’ensemble turbo de sentier MPI.

Merci à l’équipe de SledMagazine.com pour m’avoir invité et m’avoir bien accueilli en tant que pilote d’essai invité pour l’essai à long terme de la Viper R-TX SE. J’ai eu beaucoup de plaisir avec vous sur plus de 1 200 miles/1 930 km de sentiers sur une motoneige Yamaha très intéressante. 

Par David Berube, «Connecticut Dave», pilote d’essai/collaborateur invité

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