Ça va mal pour les motoneigistes en Minganie. Alors qu’eux aussi ont toujours de la difficulté à trouver un financement adéquat pour l’entretien du sentier Trans-Québec, une mésentente est née avec Transports Québec pour obtenir l’autorisation de traverser les ponts de la 138, qui passent par dessus les principales rivières que les motoneigistes ne peuvent pas traverser bien sûr.
Le club de la Mingarie, qui entretenait normalement la moitié des 125 Km de piste entre Sept-Îles et Havre-Saint-Pierre, n’a toujours pas renouvelé l’entente de service.
« Ça a hypothéqué un petit peu le club de motoneige de Longue-Pointe. Il y avait une facture qui se chiffrait aux alentours de 4000 dollars » évoque Jean-Luc Burgess, maire de Longue-Pointe-de-Mingan et Vice-préfet de la MRC.
Faisant preuve de bonne volonté, la MRC de Mingani a épongé le déficit pour que le club puisse survivre et le Centre local de développement travaille sur un plan de financement qui pourrait de beaucoup aider à la continuation du service d’entretien.
Or, même si le financement est en voie de se régler, il reste toujours le problème avec Transports Québec qui conditionne l’autorisation de la circulation sur des ponts clés pour les motoneigistes. Pour avoir cette fameuse autorisation, le club devrait maintenir une surveillance constante de ces lieux, chose que le club ne peut réaliser puisqu’il n’en a pas les moyens.
Selon M. Burgess, le bénévolat, qui montre des signes de fatigue, a besoin de soutient et d’encouragement. D’après ses dires, le circuit Trans-Québec sera incomplet cet hiver, au désarroi des restaurateurs, des stations-service et des hôteliers de la région.