Plus question d’être pris en otage

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Il n’est plus question de revivre un autre blocus des sentiers. Des intervenants ont déjà commencé à chercher des solutions pour éviter que cela se reproduise quitte à contourner les terres agricoles dans certains secteurs.

Ce deuxième blocus par les agriculteurs en cinq ans risque de rester longtemps dans les mémoires. Des auberges, des clubs de motoneige et des commerçants estiment avoir perdu beaucoup d’argent à cause des annulations, particulièrement des touristes européens, américains et même ontariens.

Ils espèrent rattraper une partie des profits perdus d’ici la fin de la saison, mais ils veulent surtout éviter d’être de nouveau pris en otage. «On va se mettre là-dessus dès lundi matin. Il y a une ouverture du ministre McMillan, mais aussi du ministère du Transport et du Tourisme pour préserver des sentiers stratégiques comme le Trans-Québec», indique Randa Napky directrice générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue.

Des sentiers protégés

Seulement dans cette région, la motoneige représente des retombées d’environ 50 millions$. «Si on n’a pas de motoneige, il y a des pans de notre économique qui tombent. Notre problème avec ce qui se passait avec l’UPA, c’est que les gens ne voyaient pas l’impact sur les régions rurales, sur les petits villages. Dans certains cas, c’est vital», poursuit-elle.

Pour Mario Côté, de la Fédération des clubs de motoneige, il est important de sécuriser certains tronçons. Il indique qu’on pourrait faire passer les sentiers sur des terrains gouvernementaux. D’autres, comme Jocelyn Carrier, des Associations touristiques régionales associées, parlent d’acheter des droits d’accès aux agriculteurs pour rendre l’accès aux sentiers permanent.

Il faut dire que le manque à gagner est important, surtout pour les clubs. Seul un faible pourcentage de motoneigistes avaient pris leur carte depuis le début de la saison à cause de la trop grande incertitude. Maintenant que le blocus est levé, tout cela devrait changer.

«Les Québécois sont des passionnés. Les gens qui ont des droits d’accès à vendre risquent d’être débordés», soutient toutefois Patrick Boucher, président de l’Association des motoneigistes du Québec.


Des pertes irrécupérables ?

Si les motoneigistes québécois risquent d’être au rendez-vous dès le temps des Fêtes, c’est moins certain pour les touristes étrangers. «On a un gros travail à faire. Il va falloir relancer des campagnes sur les différents marchés européens, du nord-est des États-Unis et des Maritimes», soutient Jocelyn Carrier.


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