Voilà déjà un nombre suffisant de kilomètres au compteur pour livrer mes premiers commentaires sur le 600 RMK 144 de Polaris. Quel plaisir j’ai eu à piloter cette motoneige durant le début de la saison!
Je dois l’avouer, dû au début de saison très décevant dans ma région, le RMK n’a malheureusement pas pu voir autant de poudreuse que je l’aurais voulu. J’ai donc dû me contenter de rester dans le sentier lors de la première phase de l’essai.
Apparence
Sérieusement, le 600 RMK 144 est encore plus beau en vrai que sur photo! C’est sans aucun doute la plus belle édition de ce modèle depuis bien des années! La décalcomanie est très originale, tout en restant sobre.
Par contre, on peut voir que la motoneige n’offre aucun rangement. En fait, le seul rangement se trouve sous le capot, là où on ne peut que ranger les papiers de la motoneige. Il aurait été intéressant de voir un rangement en dessous du banc, là où il y a déjà de la place. Par contre, il y a moyen de se procurer des sacs de rangement.
Moteur
Pas de surprise ici, le moteur 600 Cleanfire de Polaris a été au rendez-vous pendant tout le début de la saison. C’est étonnant de voir qu’en arrivant sur certaines bosses en sentier, un coup de gaz et le devant levait!
J’ai trouvé surprenant le fait que la motoneige ne vibre que très peu lors du démarrage de la motoneige. Je m’attendais à me faire brasser par les vibrations du moteur à bas régime!
Conduite
Voilà un aspect du RMK que je ne m’attendais pas à voir marquer autant de points! Comme je devais me contenter de rester en sentier, j’ai pu apprécier la stabilité et la précision de cette motoneige. Par contre, lorsque les sentiers sont moins beau, on peut noter du louvoiement ainsi que du survirage, mais rien d’inquiétant. En effet, c’est un phénomène normal pour une machine de montagne.
Grâce au puissant moteur 600 Cleanfire, on n’a besoin que de donner un coup d’accélérateur lors d’une sortie de virage afin d’obtenir une reprise de moteur plus que satisfaisante.
Côté confort, j’ai fait quelques randonnées de plus de 250km sans avoir de douleurs dans le bas du dos ou en me réveillant avec des nouveaux muscles le lendemain matin. Évidemment, ce n’est pas la motoneige la plus confortable du marché, mais pour une motoneige de montagne, ça vaut la peine de le préciser.
De plus, la suspension est assez confortable. J’ai dû rencontrer des sentiers (extrêmement) mal en point afin d’atteindre le fond de celle-ci. J’ai hâte de voir si mes commentaires seront aussi bons sur la suspension à la fin de la saison lorsque j’aurai rencontré différentes conditions de sentiers.
Chenille
C’est une chenille de 144po avec des crampons de 2po qui se trouve sous le 600 RMK. En sentier, j’ai été étonné d’entendre le silence de la chenille. Il faut vraiment s’y attarder pour noter un bruit léger.
Je n’ai pu que très peu essayer le RMK en hors sentier mais j’ai quand même pu apprécier sa légèreté, sa maniabilité ainsi que la puissance du 600 Cleanfire.
J’ai pu noter un drôle de phénomène : le garde-neige s’enfonce par en dedans, pour aller frotter sur la chenille. Je vais noter dans mon prochain article si le problème persiste.
Poste de pilotage
Sur le guidon, les commandes habituelles sont présentes. Outre le bouton de reculons qui est petit et difficile d’accès, les boutons sont instinctifs et facilement accessibles. En levant les yeux, on voit rapidement les informations nécessaires dans le tableau de bord. Ensuite, un pare-brise de bonne grandeur pour une motoneige de montagne nous protège un peu du vent. Celui-ci a une courbe sur les côtés, ce qui permet de dévier le vent pour garder nos mains un peu plus au chaud. Également, la présence de la poignée de maintien est toujours utile, surtout dans des conditions précaires.
J’ai été surpris de la force des lumières lors de randonnées en soirée. En effet, les lumières « hautes » éclairent très haut et très large, permettant de voir ce qui vient au loin. Il ne faut pas oublier qu’il est même possible d’ajuster la hauteur des lumières grâce à une roulette en haut du tableau de bord.
Conclusion
Je n’ai malheureusement pas beaucoup essayé le Polaris 600 RMK 144 du côté du hors-sentier. Ça m’a par contre permis de voir comment cette motoneige se débrouillait en sentiers lors de courtes et moyennes randonnées. Je dois avouer que j’ai été agréablement surpris!
La phase deux de l’essai, si Mère Nature le permet, sera axée sur le hors sentier.
J’aimerais remercier Polaris Industries pour sa confiance envers le Magazine Web Motoneiges.ca.