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ToggleJe me souviens, il n’y a pas si longtemps, je voyais la Khaos au Salon de Québec et je me disais à quel point j’avais hâte de l’essayer ! C’est maintenant chose faite, et le moment est venu pour moi de livrer mes premières impressions sur la machine qui a fait tant parler dans le monde du hors-piste depuis son annonce.
Et elle fait tourner des têtes avec ses graphiques déjantés, n’est-ce pas ? On aime ou on n’aime pas ; il n’y a personne d’indifférent face à la Khaos ! Personnellement, je trouve la version bleue un peu trop intense à mon goût, mais la majorité des gens l’adorent. Je préfère la version blanche et rouge. Une chose est certaine, elle en jette !!
Look de notre Khaos 2020
Tout d’abord, comme mentionnées par plusieurs personnes avec qui j’avais discuté, les manœuvres sur le Khaos sont extrêmement fluides grâce aux nouveaux amortisseurs Walker Evans Velocity. Il est maintenant ridiculement facile d’initier les mouvements en neige profonde. On sent que la machine est beaucoup plus nerveuse. J’ai dû réajuster à quelques reprises autant la haute que la basse compression des suspensions, et je crois que je vais encore devoir jouer avec. Le fait de pouvoir ajuster les deux est un avantage considérable, mais est pour le moins compliqué pour quelqu’un qui ne connaît pas beaucoup les suspensions. De mon côté, j’ai ajusté les suspensions avant à l’avant-dernière position la plus dure pour garder la rigidité du châssis AXYS. Même ainsi, la comparaison avec un Pro-RMK standard ne se fait pas !
Au niveau du moteur 800cc Cleanfire, on retrouve toujours le même beau son ! Celui-ci, jumelé à la nouvelle géométrie de la suspension arrière, donne même l’impression d’être plus puissant que dans les années antérieures ! Malheureusement pour moi qui ai changé plusieurs bougies avec le 850 Patriot l’année dernière, j’en ai brûlé trois lors du rodage – qui n’est pas encore terminé. Selon mon expérience avec ce moteur, cela ne devrait plus être un problème une fois le rodage terminé.
Donc est-ce que je suis déçu de piloter une motoneige avec le 800 après une saison avec le 850 Patriot ? La question mérite d’être posée, n’est-ce pas ? Eh bien pas du tout ! Bien que le 850 était extrêmement puissant et plaisant, il n’en demeure pas moins que le 800 est bien en masse pour mon type de pilotage. Il est éprouvé, puissant et comme l’a rappelé Polaris lors de l’introduction du Patriot, n’est pas un « downgrade » du 850, mais plutôt une façon d’agrandir l’offre de moteurs et permettre d’offrir des motoneiges plus abordables aux consommateurs.
Je crois que cette photo répond bien à la question !
Au niveau des accessoires, on retrouve le compteur interactif Interactive Digital Display avec GPS, informations sur le moteur et bien plus. Bien qu’il soit muni de plusieurs options utiles, j’aimerais autant un compteur plus « low profile » avec les informations de base et le GPS. En tant que pilote hors-piste, je ne regarde que très rarement le compteur.
Malheureusement, le seul rangement de série disponible est le petit coffre par-dessus le volant, qui n’est pas étanche. À ma grande tristesse, l’indicateur de gaz mécanique est encore d’actualité pour les motoneiges de montagne 2020 de Polaris, et est toujours aussi inutile lorsque vient le temps d’estimer combien de gaz il nous reste. Je trouvais plus exact d’ouvrir le bouchon et de regarder moi-même dans le réservoir. Les boutons de poignées chauffantes, lumières et « mode/set » sont toujours sous le volant. Bien que ce n’est pas élégant, cela fait amplement le travail selon moi.
Le poste de travail de la Khaos
Notre modèle est équipé du pare-brise de hauteur médium. Bien qu’il fasse un très bon travail à bloquer le vent (surtout au niveau des mains), j’ai toujours un peu peur lorsqu’on doit « flipper » la Khaos. J’aurais personnellement opté pour le pare-brise bas pour éviter de le briser.
Bon, comment elle va la Khaos ?
Une fois dans la poudreuse, la Khaos est dans son élément naturel ! En effet, dès les premiers « S », on sent une fluidité qui était jusqu’alors inconnue à la gamme des RMK. On était habitué à une certaine rigidité de la motoneige, même avec l’introduction de la nouvelle suspension avant React en 2019. Avec la Khaos, le mouvement pour initier une manœuvre peut être beaucoup plus léger, au point qu’on doit un peu réapprendre à conduire la motoneige lorsqu’on n’est pas dans la poudreuse. En effet, elle est un peu plus versante que la RMK. Heureusement, comme vous vous en doutez, une fois dans la poudreuse, ceci devient un avantage significatif !
C’est de loin la RMK la plus amusante que j’ai eu la chance de conduire !
Une chose est certaine, la Khaos est nerveuse ! Que ce soit au moment d’initier une manœuvre ou lorsqu’on appuie sur l’accélérateur, la motoneige est toujours prête ! C’est de loin la RMK la plus amusante que j’ai eu la chance de conduire !
Malheureusement, il manque encore de neige avant de pouvoir vraiment essayer de faire des « beignes » et de vrai side-hill. J’ai bien hâte de comparer ces manœuvres avec la Pro-RMK.
Assez écrit, je retourne rouler !
Voilà ce qui conclut mes premières impressions de la Polaris Khaos 800 155 2020 ! Malgré la faible quantité de neige au sol au moment d’écrire ces lignes, j’ai eu un plaisir fou à faire mes premières heures au volant de cette motoneige déjantée ! J’aimerais prendre le temps de remercier Polaris Industries et RPM Rive Sud de nous permettre de faire l’essai de cette superbe motoneige ! On se donne rendez-vous lors de mon bilan de fin de saison !