Questionné mardi en marge de la conférence de presse sur la Salle Michel-Côté, concernant les propos du maire de la ville de Saguenay, Marc Asselin, a dit qu’il maintenait l’attitude qu’il avait toujours adoptée face à lui, une attitude d’indifférence.
Confiant avoir été surpris et émotif par les commentaires, Marc Asselin s’est ensuite ressaisi.
«Il peut agir comme il veut et faire ce qui est soit disant est mieux pour sa ville. De notre côté, nous allons continuer de travailler en équipe. Je laisse Michel Larouche, le maire de Roberval et président de la Table des véhicules hors route (VHR) s’en occuper», laisse-t-il tomber. Là où nous aurions peut-être pu agir différemment c’est dans la diffusion des informations. Nous aurions pu parler davantage du cheminement du dossier, annoncer la fusion de certains clubs par exemple.»
Marc Asselin indique d’ailleurs qu’il proposera à la MRC et à la CRÉ de faire preuve d’une plus grande visibilité.
Ville d’Alma aurait eu les moyens de faire comme Saguenay
Marc Asselin n’hésite pas à le dire, sa ville aurait eu les moyens de faire la même chose que Saguenay.
«Nous avons les moyens financiers pour le faire, mais ce n’est pas le cas pour des municipalités comme l’Ascension et Hébertville notamment où des dizaines de kilomètres de sentier passent.»
Rappelons que le maire de Saguenay Jean Tremblay a indiqué, sur les ondes de la station radiophonique Radio X en début de semaine, qu’il avait voulu avec cette entente, « foutre le bordel». «On savait très bien que le Lac-Saint-Jean, que tout le monde ne serait jamais capable de s’organiser ; que seulement nous, serions capables de nous organiser. On le savait ! On s’est dit : si on est organisé et que les autres ne le sont pas, ils (les motoneigistes) vont être obligés de venir ici. Tu vas me dire: je mets le bordel partout. C’est ça que je veux, tant mieux !»
Le maire de Saguenay, a annoncé au début du mois de septembre une compensation de 200 000$ pour les producteurs agricoles qui ouvriront leurs sentiers aux motoneigistes. Le territoire de la ville compte 500 kilomètres de sentier dont 200 qui traversent des terres agricoles. Durant les trois prochaines années, la ville versera aux producteurs 900$ par kilomètre en moyenne, et jusqu’à 1500$ si le sentier est situé sur une portion cultivable.